22 novembre 2007
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« A dix-huit ans, il va quitter ses parents, bien décidé à vivre sa vie… avec un bagage mince mais beaucoup d’envie, il va trouver un appartement. »
Son entourage l’a prévenu, « si t’as pas de tune, c’est la galère ». Après avoir épluché les journaux et petites annonces, il
s’adresse à la mission locale. Ils vont bien m’aider se dit-il, ils connaissent le problème et ils sont sympas. Premier hic ; sauf à donner l’adresse du FJT et du foyer Sonacotra, il
n’obtient rien de concret. Direction le FJT, bon accueil, on lui délivre un dossier de candidature car les places rares. ( Sachons que la vocation d’un foyer de jeunes travailleurs est
d’accueillir en priorité des jeunes venant de province ou d’ailleurs qui ont un emploi).
Au foyer Sonacotra c’est pire et cela ne l’enchante pas. Alors il essaie l’OPHLM, une élue lui a dit que le délai d’attente pouvait être court
s’il avait des ressources suffisantes, comme ce n’est pas le cas… il attendra. Il a vu les agences immobilières mais comment payer la caution demandée ?
Aux assises de la Jeunesse, il a participé à l’atelier logement, à la fois pour témoigner et pour entendre autre chose que ; C’est la faute
de l’Etat. Bien sûr, la politique du logement social ne prend pas assez en compte la situation des jeunes et l’Etat doit faire plus. Mais les villes peuvent aussi développer des synergies
locales. Beaucoup d’entre elles le font en s’appuyant sur les associations qui ont développé des expériences concrètes et efficaces. Citons pour exemple : les logements partagés,
les agences immobilières à vocation sociale etc…Qu’attendons-nous pour nous y mettre ?