19 janvier 2008
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Pour un service public d’agglomération de vélos en libre-service !
Le succès de Velib’ a révélé un véritable besoin des usagers au delà du périphérique. Les habitants des communes voisines de Paris l’ont bien compris et réclament à juste titre l’extension du réseau.
Le succès de Velib’ a révélé un véritable besoin des usagers au delà du périphérique. Les habitants des communes voisines de Paris l’ont bien compris et réclament à juste titre l’extension du réseau.
Une extension sous-dimensionnée !
Dans l’état actuel des choses, un maximum de 300 stations va être aménagé sur 30 communes voisines de Paris, alors qu’il y en 1451 dans Paris. Le maillage des stations sera très faible au
regard de celui de Paris…
Cela va nuire au bon fonctionnement du dispositif, avec trop peu de stations et trop peu de vélos disponibles.
On ne peut se satisfaire d’un service limité aux liaisons entre Paris et ses voisines. C’est bien d’un service permettant les déplacements entre toutes les communes de
l’agglomération dont les habitants ont besoin.
Cela suppose de dépasser les contraintes du marché parisien afin de séparer les vélos en libre service du marché de panneau publicitaires.
Velib’ démontre que l’agglomération doit se construire autour de projets communs.
Les problèmes soulevés par cette extension mettent en évidence le manque d’une structure intercommunale.
La question des déplacements, comme celles du projet de l’aménagement du territoire et du déséquilibre logement/emploi, de la fiscalité…, ne peuvent être traitées de manière isolée, mais
bien au niveau de l’agglomération.
C’est pourquoi, pour commencer, nous proposons comme première étape la création d’un syndicat Intercommunal Velib’