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  • : Les Verts d' Aubervilliers
  • : Le Blog de Jean-François Monino, élu Maire Adjoint d'Aubervilliers, est là pour vous informer de son action dans les domaines aussi variés que l:'environnement, les transports, la sécurité, la prévention, la gestion des déchets et les relations internationnales
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  • Jean-François Monino
  • Maire adjoint à la Ville d'Aubervilliers aux travaux,à la Voirie.
Vice Président à Plaine Commune
Président de l'association Aubervilliers Environnement - Aubervilliers Ecologie.
  • Maire adjoint à la Ville d'Aubervilliers aux travaux,à la Voirie. Vice Président à Plaine Commune Président de l'association Aubervilliers Environnement - Aubervilliers Ecologie.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 20:48

Adhérent depuis 1997, Maire Adjoint et président de groupe d’EELV depuis 2001, je ne me retrouve plus dans ce parti.

 

Les différentes vagues d’entrisme sur EELV 93, pilotées par Le Maire de Sevran Stéphane Gatignon faisant adhérer en masse ses employés communaux au groupe local d'Aubervilliers, l’acceptation de notre parti de ce type de pratique et le non départ de nos ministres EELV  de ce gouvernement me font penser que ce parti n’as plus comme priorité l’environnement et le développement durable, mais les petits arrangements entre amis et l’entrisme comme nouveau fonctionnement.

 

Je ne peux cautionner ces pratiques que ce soit à Aubervilliers ou ailleurs, et c’est pourquoi je n’ai pas ré adhéré à EELV cette année.

 

Je pense être plus utile à ma ville en redevenant un simple citoyen afin de mieux défendre l’intérêt général et les Albertivillariens.

 

Dans l’avenir je continuerai à défendre l’environnement et le développement durable pour le bien des habitants.

 

 

                                                                                  Jean-François Monino

                                                                                  Maire Adjoint

                                                                                  Vice-président de Plaine Commune

                                                                                  Président du Groupe des élus EELV

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 10:00

A la tête d’EELV, Pascal Durand ne cache pas ses doutes sur l’action du gouvernement. Et souhaite que François Hollande fixe un "cap".

 

Même pas de cap? Après s’être épanché, lundi dans Libération (ce qui n’a pas été inutile puisque cela lui a permis de décrocher un rendez-vous avec Delphine Batho fin février), le chef des écolos, Pascal Durand a promené ses doutes, mardi lors d’une une conférence de presse au siège de son parti EELV. Parfois sa phrase s’étire. Se suspend. Comme lorsqu’il dit : "Ce gouvernement qui est…". Un silence et il reprend : "…de gauche. J’ai du mal à le dire. Cela ne me vient pas spontanément", sourit-t-il amèrement. Prêt à avaler la cure de désendettement, le parti écolo voudrait tout de même "un cap". "Je ne voudrais pas que l’on soit sur un empilement de mesures.

 

On attend que le Premier ministre et au-delà, le Président, fixent les priorités du gouvernement. Quel cap, quels objectifs pour la période 2013-2017?", s’interroge-t-il, plus de neuf mois après l’accession de François Hollande au pouvoir. La fiscalisation des allocations familiales, qui semble être une piste du gouvernement pour boucher le trou de cette branche de la sécurité sociale reste pour lui un reflet de cette politique "d’empilement". "C’est du replâtrage. On raisonne par petits bouts", déplore-t-il. "Il faudrait savoir" Celui qui n’a jamais été un adepte du respect des 3% de déficits en 2013 voudrait autre chose qu’un Etat gestionnaire. Les économies auxquelles la France sacrifie, il les comprend "parfaitement". "Mais ce n’est pas une politique en soi", pointe-t-il.

 

Comme Cécile Duflot, dimanche, Durand plaide pour des investissements, notamment dans la transition énergétique. "Où sont les sommes nécessaires à cette transition? J‘attends qu’on les identifie. Il est hors de question que l’on renonce à la transformation du modèle", s’impatiente-t-il. Sur des questions sociétales comme le droit de vote pour les étrangers, Durand aussi se montre perplexe sur la volonté de l’exécutif. Constatant que la majorité requise ne sera pas au rendez-vous, le gouvernement et certains cadres du PS préparent les esprits à l’abandon de cette vieille promesse socialiste. Faut-il aller quand même convoquer le Congrès? Aller au référendum? Durand ne tranche pas mais demande "une déclaration très claire du Président et du Premier ministre disant qu’ils souhaitent aller vers le droit de vote des étrangers. Il ne faut pas que l’on soit trop décalé entre les promesses de campagnes et la politique en actes."

 

Devançant, de lui-même l’éternelle question sur une sortie du gouvernement, il rétorque, comme chaque fois, que les écolos s’inscrivent dans le temps long, qu’ils sont plus écoutés dedans que dehors et qu’ils souhaitent la réussite de François Hollande. Mais il met en garde : le risque, c’est "le conservatisme". "Nous sommes sur une crête. Il y a des tentatives d’essayer de faire bouger les choses", comme sur le logement, le mariage pour tous ou la séparation bancaire, énumère-t-il même s’il juge cette dernière réforme, "totalement insuffisante". "Les banques, ce sont des partenaires [comme l’a déclaré Pierre Moscovici] ou des adversaires [comme l’avait déclaré le candidat Hollande au Bourget]? Il faudrait savoir." "Il faudrait savoir ", la phrase résume bien son propos du jour. Et de conclure : "Nous sommes à un moment de basculement. Nous poussons pour que cela tombe du bon côté."

 

Arthur Nazaret -

Le Journal du Dimanche mardi 19 février 2013

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 18:25

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 09:02

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 09:22

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 15:30

 

 

PascalCanfin 4l-300x200 

Cher-e-s Ami-e-s

 

Quelques heures après ma nomination comme Ministre délégué chargé du Développement, je suis ravi de pouvoir vous adresser ces quelques mots.
Ministre de la République au sein du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, je sais aussi que je représente, avec Cécile Duflot, notre famille politique au sein du gouvernement.

Vous l’avez noté : en remplaçant le terme Coopération au profit de celui de Développement, l’intitulé du Ministère qui m’a été confié par le premier Ministre est d’ores et déjà un marqueur du changement souhaité par le Président de la République. Un symbole qui révèle aussi la marque de la volonté politique qui anime le Gouvernement dans son ensemble.

Dans l’attente de la feuille de route qui sera très prochainement élaborée avec le Ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, je souhaite vous indiquer mes priorités politiques qui s’inscrivent dans notre vision écologiste. Je mènerai mon action dans un dialogue permanent avec les sociétés civiles au nord comme au sud. J’inscrirai le développement durable au cœur de la politique d’aide au développement. Dans la continuité de mon travail au Parlement européen, je m’intéresserai de près aux négociations sur la taxe sur les transactions financières. Enfin je m’impliquerai, avec les services de Bercy pour faire en sorte que les pays du sud souffrent moins de l’évasion fiscale qui nuit considérablement à leur capacité à mener leurs propres politiques de développement.

Je tiens également à vous dire que je souhaite m’appuyer sur le travail et l’expertise de nos élus régionaux et locaux en charge de la coopération décentralisée et du développement solidaire. Je suis persuadé que de beaux projets peuvent être mis en place en associant tout les niveaux d’intervention.

Je veux, enfin, vous dire que comme au Parlement européen, j’entends aussi rester un militant écologiste à vos côtés.

 

Amitiés

 

 

Pascal Canfin

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 19:00

Discours de Madame Cécile Duflot, Ministre de l’égalité des territoires et du logement prononcé à l’occasion de sa prise de fonction.

 

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Mesdames messieurs,

 

Le Président de la République m’a confié la responsabilité de mettre en place ce nouveau ministère de l’égalité des territoires et du logement, dont il avait promis la création lors de son discours de Dijon.

Pendant toute sa campagne, il a placé cette question de l’égalité territoriale au cœur de ses priorités.

Dix sept de ses 60 engagements concernent directement cette préoccupation, qui innerve également de manière transversale d’autres champs. Personne ne peut ignorer les fractures qui menacent notre cohésion, les ruptures de droits qui abiment notre république, et les scandaleuses inégalités qui grèvent notre avenir.

Je veux dire ce matin devant vous, qu’il n’y a qu’une seule France, qu’elle soit rurale ou urbaine, et que chacun doit pouvoir y jouir des mêmes droits. Il n’est pas de territoire qui doive souffrir de handicaps insurmontables. La France se réinvente chaque jour. C’est à chacun d’entre nous qu’il revient de faire que son visage demeure celui de l’égalité.

Je mesure donc à cet instant l’importance de la tache qui m’est confiée. A mes yeux, l’égalité est bien la pierre de touche de l’édifice républicain, et c’est une noble mission que de la faire vivre dans nos territoires.
L’égalité n’est pas simplement une boussole elle est également le chemin à suivre et le véhicule à emprunter pour redresser la situation de notre pays et améliorer la condition de nombre de ses habitants.

En particulier, l’immense pénurie de logements, la dégradation du bâti, l’endettement de long terme pour acheter un logement, le poids écrasant des loyers dans le budget des ménages, représentent une angoisse majeure pour des millions de nos concitoyens .

C’est pourquoi l’engagement d’encadrement des loyers formulé pendant la campagne par le président de la République est particulièrement important.

Les défis de la civilisation urbaine et du monde rural sont considérables :

La ségrégation spatiale, l’assignation des uns à résidence, le sentiment des autres d’être relégués, la désertification des campagnes, l’expulsion des classes populaires et désormais des classes moyennes des centres villes, la tentation de sécession contribuent à casser le lien social et par conséquent le lien démocratique.

Comment ne pas déplorer qu’on ait laissé s’accumuler des situations d’extrême misère qui se traduisent par une explosion des personnes qui se trouvent à la rue et une importante dégradation des capacités d’hébergement d’urgence. Répondre à cette urgence est un impératif moral : un toit, c’est un droit.

 

Il nous faudra à la fois répondre au temps court et impérieux de l’urgence et ancrer notre action dans le temps long, parce que c’est celui des territoires, qui ne s’inscrivent pas uniquement dans une géographie mais aussi dans une histoire. C’est de cette manière que nous inventerons la ville durable. C’est dans cet esprit, que j’aborde les enjeux du Grand Paris, dont l’animation m’incombe désormais et dont j’entends bien qu’il soit relancé en harmonie avec les principes du développement et de la ville durables.

Si vous me permettez un mot plus personnel, sur la manière dont j’aborde ma fonction, je veux dire que je ne suis pas une ministre écologiste. Je suis une femme écologiste devenue ministre de la République pour agir pour le plus grand nombre, en essayant de mettre ses convictions, et son expérience propre, au service d’une certaine idée du bien commun.

Ma conviction est que ce qui vaut pour le vivant, la diversité, l’équilibre, vaut également pour les territoires.

La mixité des groupes sociaux, des générations, des activités et de l’habitat, des différentes catégories de commerces, la mise en autonomie et en solidarité des populations, sont des principes essentiels de la politique que nous voulons initier.

Sur la base des orientations définies avec le premier Ministre, nous construirons notre feuille de route, en sachant que nous aurons à prendre des décisions des les semaines à venir et à nous engager aussi dans la préparation du PLF pour l’année 2013.

L’égalité territoriale est au cœur du changement porté par François Hollande.

Elle concerne le logement, grandes opérations de rénovation urbaine, aménagement du territoire, zonages divers et variés, politiques de la ville.. Cette relance et cette évaluation se feront en lien étroit avec les utilisateurs de ces dispositifs, et en premier lieu avec les élus locaux.

Mais comment agir pour l’égalité des territoires, sans parler emploi, formation, services publics, services aux personnes, santé, éducation, transports, commerces, offre culturelle, sports, fracture numérique, tranquillité publique, et ceci dans l’hexagone comme les outre-mers? Le travail que nous ferons en faveur de l’égalité territoriale est, j’en ai la certitude une composante majeure de la transition écologique dont parlait le Président de la République dans son discours d’investiture.

Je considère donc qu’il sera de mon devoir de mobiliser tout le gouvernement autour des objectifs que nous fixerons avec le premier Ministre dans les semaines à venir.

Rien ne sera possible sans mobiliser la société. Il est bon et absolument indispensable de s’occuper du bâti, du cadre de vie, mais la principale richesse de nos territoires est constituée par leurs habitants. C’est une ressource indispensable.
Se priver de l’énergie renouvelable de la citoyenneté serait une impasse politique. Nous savons tous combien l’initiative peut se heurter à la lourdeur des procédures.

« Ce qui se fait pour nous sans nous ce fait contre nous » disait Nelson Mandela. Avec modestie je le paraphrase pour dire que ce qui se fait pour les habitants sans les habitants se fait le plus souvent contre eux. J’aurais donc à cœur de libérer les énergies et d’exploiter le beau gisement de la citoyenneté.

Mesdames, messieurs,

J’aborde cette responsabilité nouvelle avec enthousiasme et humilité. Je voudrais dire, et ce n’est pas une figure de style, l’estime qui est la mienne pour tous les fonctionnaires des administrations que nous allons piloter. Ils ont choisi de servir l’intérêt général et leur pays en y mettant toute leur conviction. Qu’ils sachent que leur compétence m’est précieuse, et que leur engagement m’engage en retour.
L’expérience accumulée doit servir. Sachez donc que tout ce qui a été fait de positif sera poursuivi .

Voilà mesdames messieurs l’esprit qui m’anime à cette heure.

Nous travaillerons en étroite liaison et en parfaite harmonie avec Mr Lamy dont l’expérience sera absolument précieuse.

Je prendrai contact avec les cadres et les personnels des directions et services le plus rapidement possible.

Merci a vous, bon travail à chacun et à bientôt !

Je vous remercie

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 03:55


Christine RATZEL-TOGO Patrice VUIDEL Candidats Europe Ecologie Les Verts Titulaire Et Remplaçant Aux Élections Législatives Aubervilliers, Pantin, le 28 avril 2012 Aux militants, sympathisants, proches. Cher(e)s ami(e)s, La Présidentielle n’est pas terminée que déjà les législatives se profilent. Au soir du 6 mai, nous espérons fortement qu’après 10 années de gouvernements de droite un Président de gauche, François HOLLANDE, sera élu. Une nouvelle assemblée nationale sera à élire les dimanches 10 et 17 juin. Pendant 5 ans, les députés auront à voter les lois qui vont orienter notre politique. Savez-vous que dans notre circonscription (qui regroupe les Villes d’Aubervilliers et de Pantin) les écologistes présentent une candidature autonome ? Nous avons été choisis pour porter les couleurs de l’écologie politique sur nos villes… et pourquoi pas, à l’Assemblée Nationale ! Nous vous invitons à un temps d’échange convivial pour lancer notre campagne le mardi 8 mai, de 18h à 19h30 A l’Ecole Saint-Exupéry, 40 quai de l’Aisne à Pantin Nous pourrons présenter nos motivations, nos propositions, les temps forts de notre campagne locale et échanger avec vous sur les multiples bonnes raisons pour lesquelles il est plus qu’utile d’élire une députée écologiste pour nous représenter à l’Assemblée Nationale dans les prochaines années ! Nous espérons que vous serez des nôtres le 8 mai prochain. Amitiés écologistes Christine RA TZEL TOGO Patrice VUIDEL Nous contacter ? Christine RATZEL-TOGO : ratzel@laposte.net / 06 10 29 07 78 Patrice VUIDEL : patrice.vuidel@free.fr / 06 75 98 62 75
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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 11:27

La mémoire a ses vertus que l'ambition électorale parfois ignore. Nicolas Sarkozy affirmait au Monde en octobre 2005: "Je ne trouve pas anormal qu'un étranger en situation régulière, qui travaille, paie des impôts et réside depuis au moins dix ans en France, puisse voter lors des élections municipales. J'ouvre un débat en faveur d'une mesure que je pense juste."

 

C'est d'ailleurs en ce sens que les Français se sont prononcés, à travers de multiples sondages, entre 55 et 60% se déclarant favorables à l'extension de ce droit aux étrangers résidents non-membres de l'UE. Rappelons que les étrangers issus des pays membres de l'UE, installés en France, ont le droit de vote aux élections municipales et européennes.

 

Combien de personnes seraient concernées? En 2008, selon l’Insee 3,7 millions d’étrangers résident en France, soit 5,8 % de la population totale (6,5 % au sein de l’UE) dont 1 million de ressortissants d’un autre pays de l’UE. Si on tient compte d’une certaine durée de résidence 1,5 à 2 millions d’étrangers non communautaires pourraient s’inscrire sur les listes électorales, soit 3 à 4% du corps électoral. Cela permet de relativiser les propose de ceux qui crient au loup. Mais au delà de ce chiffrage, le vote, et tout un chacun le vit pleinement en cette période électorale, constitue un acte citoyen par lequel on se manifeste en tant que membre d’une communauté politique (qu’elle soit locale, nationale, ou européenne…), d’une communauté de destin. La citoyenneté est bien l’une des composantes du lien social, notamment par l’égalité des droits dont elle est garante.

 

Comment exiger l'intégration de ces personnes et proclamer l’attachement de l’Union à l’égalité, à la démocratie tout en les excluant du débat démocratique? L'octroi du droit de vote marque un progrès en matière de citoyenneté qui ne saurait se réduire à la nationalité française. Et même il s'agirait d'une juste reconnaissance de leur participation à la vie sociale, culturelle et économique - 12 milliards par an d'apport au budget de l'Etat! C'est également un moyen de faire entendre leur voix et d'impliquer les nombreux Français issus de l'immigration déclarant ne pas être inscrits sur les listes électorales, 23% contre 7 % des Français "d'origine". Le Parlement européen, le Conseil de l’Europe, le Comité économique et social européen se sont déjà déclarés favorables à de telles mesures à plusieurs reprises. Une majorité d'Etats européens l'autorisent.

 

Pionnière en la matière, l'Irlande autorise, depuis 1963, tous les résidents étrangers à voter aux élections municipales, sans durée minimale de résidence.

 

Depuis 1985, les ressortissants britanniques peuvent même voter aux législatives. La Suède (en 1975), le Danemark (en 1981), les Pays-Bas (en 1983), le Luxembourg (en 2003) et la Belgique (en 2004) ont octroyé le droit de vote à tous les étrangers qui résident sur leur territoire depuis plusieurs années - entre deux et cinq ans. L'Estonie, la Slovénie, la Lituanie, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie ont pris les mêmes dispositions. L'Espagne, le Portugal et le Royaume-Uni accordent le droit de vote aux ressortissants de certains pays, notamment leurs anciennes colonies. L'Espagne et le Portugal, sous réserve de réciprocité et de durée de résidence.

 

La Grande-Bretagne ouvre tous ses scrutins - locaux et nationaux - aux citoyens du Commonwealth (qui compte 54 États membres) et aux Irlandais. Enfin, deux États accordent le droit de vote à d'autres élections que les municipales : le Danemark (pour les régionales) et la Suède (à l'équivalent des conseils généraux).

 

En Suède, les étrangers peuvent même participer à des référendums nationaux. Et même, certains pays permettent l'éligibilité: les étrangers disposant du droit de vote sont éligibles aux assemblées municipales au Danemark, Espagne, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Suède et au Royaume-Uni sous certaines conditions.

 

En Irlande, il n'y a aucune restriction.

 

Et à l'inverse, de nombreux pays hors UE accordent le droit de vote aux étrangers là où de nombreux Français se sont installés. On peut citer, entre autres, l'Argentine, le Chili, la Colombie, l'Uruguay, le Burkina, le Malawi, le Maroc, la Corée du Sud, l'Islande et bien d'autres.

 

EELV

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 10:39

Chers amis,

 

C’est ce soir le dernier meeting de ma campagne. Le dernier meeting de notre campagne. J’ai tellement de choses à vous dire…

Je suis d’abord venue vous dire que ce n’est pas une fin de campagne mais un commencement. L’écologie a rendez-vous avec l’histoire : dans les années qui viennent, nous aurons à reconstruire l’espoir.

L’espoir n’est pas l’utopie : il en diffère car il n’indique pas seulement un but, mais aussi les moyens à mettre en œuvre pour l’atteindre.

L’espoir n’est pas l’illusion : il s’en distingue par la force que nous mettons à le traduire en actes.

L’espoir n’est pas la nostalgie du monde passé : il est la projection vers l’avenir pour inventer un monde différent de celui qui nous oppresse.

Face à la violence de la crise sociale, la domination sans partage de l’argent, l’épuisement des ressources naturelles, face à la crise énergétique, à la surconsommation et à l’impasse du culte de la croissance, l’écologie est l’espoir de notre temps, l’espoir véritable, celui d’un changement de société pour mettre un terme au saccage de la planète et à l’exploitation des êtres humains, pour vivre mieux dans une société de partage et de justice.

Dans cette présidentielle j’ai porté le drapeau vert de l’espoir c’est à dire le triomphe de la vérité sur le mensonge, la victoire de la volonté sur la lâcheté, et la supériorité de la raison sur les fantasmes.

Pour défendre cet espoir,  qui n’est ni l’illusion, ni la pure utopie, ni la nostalgie, la bataille fut rude.

Rude d’abord pour nos idées. L’écologie a été constamment mise sous le boisseau. Et quand elle ne l’a pas été, c’était pour mieux moquer nos positions en les déformant. On a voulu faire croire aux françaises et aux français que l’écologie est un problème, alors même que l’écologie c’est la solution.

La campagne fut rude aussi pour ma personne. Ce n’est pas rien d’être scrutée sous toutes les coutures, observée sans cesse, critiquée sans nuances,  bousculée sans ménagement par nos adversaires.

Je veux aussi dire merci à celles et ceux qui se sont jetés dans la bataille et n’ont ménagé ni leur temps ni leurs efforts.

En particulier, je veux remercier les plus jeunes de mes soutiens : ces jeunes femmes et jeunes hommes d’une vingtaine d’années, plus jeune que mes propres enfants et qui on fait don de leur enthousiasme, non pas à ma seule personne, mais à la cause de l’écologie.

La nouvelle génération a porté la grand-mère que je suis : c’est le premier signe du vrai changement. Je sais que votre campagne a été dure, éprouvante, et vigoureuse. Mais grâce  à vous j’ai tenu bon.

****

Une présidentielle, je le sais maintenant, c’est un exercice auquel rien ne prépare vraiment.

Aurais-je sollicité l’honneur de conduire les écologistes dans la bataille présidentielle si j’avais su quelle part de personnalisation demande cette compétition électorale ?

Ce n’est pas certain.

Est ce que je recommencerais maintenant que je connais la difficulté et les pièges de la route ?

Oui car c’est un immense honneur que vous m’ayez désignée pour vous représenter et un honneur plus grand encore, d’avoir défendu vos positions sous le feu nourri de la droite et de l’extrême droite.

Est ce que je regrette mes maladresses ? Seulement celle qui m’a fait chuter dans les escaliers.

Tout le reste, je l’assume.  Ma petite voix, mon débit lent, mon accent, mon incapacité à mentir. Mes défauts ont aussi fait de moi la femme que je suis et qui se tient devant vous avec modestie mais avec la fierté d’avoir été candidate de la plus noble des forces politiques.

Je ne suis pas une oratrice : je ne fais pas tanguer la foule sous la houle des mots qui roulent, je ne berce pas mon public par de belles paroles rassurantes. Je m’en excuse. Quelque chose en moi refuse de fonder la politique sur la tyrannie de l’émotion.

Slogan contre slogan, drapeaux contre drapeaux, simplification contre simplification, je n’aime guère cette manière de faire de la politique. Je crois que la politique à tout à voir avec la rigueur de l’exposition d’un argument et rien avec le talent de comédien.

Si je m’adresse davantage au cortex qu’aux tripes c’est parce que notre monde est complexe : mon devoir est d’éclairer les électeurs, pas de les mystifier. Oui je refuse d’être une architecte de l’illusion, une semeuse de promesses futiles, une menteuse en col blanc.

Nous en avons soupé des belles paroles et des promesses de lendemain qui chantent. Nous voulons des solutions précises et argumentées.

Voilà pourquoi j’ai présenté un contre budget basé sur une hypothèse de croissance sérieuse. J’ai chiffré mon programme. J’ai fait l’effort de parler vrai.

Je ne suis pas la candidate du baratin et du blabla. Je suis la candidate de l’écologie, c’est à dire la candidate du possible et du nécessaire.

Quand je parle de sortie du nucléaire c’est parce que c’est possible et que c’est nécessaire. Quand je parle de créer des centaines de milliers d’emploi par la conversion de l’économie c’est parce que c’est possible et que c’est nécessaire. Quand je parle d’un crédit formation à prendre tout au long de sa vie c’est parce que c’est possible et que c’est nécessaire. Quand je défends l’encadrement des loyers, une autre politique de transports, ou la baisse du coût des médicaments c’est parce que c’est possible, nécessaire et urgent.

****

Mon sens éthique est plus développé que mon sens tactique, je le concède. Mon esprit de révolte est plus vif que mon esprit de discipline, je le confesse. Ma pugnacité au combat est plus forte que  ma capacité de soumission. J‘ai en horreur l’embrigadement et ce qu’il demande d’alignement sur la pensée de son  voisin.

Je suis donc venue à la politique sur le tard. Je n’ai donc pas l’habileté de ceux qui ont fait carrière dans les allées du pouvoir. Je n’ai ni leur prudence dans l’expression, ni leur virtuosité dans la manœuvre. Pour cela j’ai été moquée, raillée, tournée en ridicule, montrée du doigt, présentée comme une écervelée qui décidément n’était pas à sa place.

J’accepte les critiques sur ma personne.

Mais  je refuse qu’elles dessinent en creux le visage du politique idéal, qui serait  un homme blanc, bien né, passé par les bonnes écoles ou les bons réseaux au bon moment, un homme issu du système avec une pensée orthodoxe, un homme capable de dire aux marchés seulement ce qu’ils veulent entendre et de faire entendre au peuple seulement ce qu’il veut bien lui dire.

La politique n’est pas l’apanage d’une caste, elle n’est pas la propriété de quelques uns, elle est le droit du plus grand nombre à reprendre la maitrise de notre destin commun.

Voilà de quoi ma candidature est le symbole : d’une autre manière de faire de la politique.

Que ma petite voix trouble leur confort est une chose étrange : ils ont le monopole de la parole. A longueur d’édito ils nous commandent d’accepter le cours des choses. Ils ont d’ailleurs déjà écrit le récit du temps qui vient. La seule politique possible à leurs yeux c’est l’austérité. A savoir, les coupes dans les budgets sociaux, la réduction du nombre de fonctionnaires, le sacrifice de l’environnement.

Si demain, comme je le pense et comme je le souhaite François Hollande est élu, les responsables de la crise n’attendront pas 10 jours pour faire entendre leur voix comme une funeste chorale n’ayant qu’un refrain à entonner.

Et comme des attaques spéculatives se préparent déjà, encouragées par ceux la même qui dans les cinq dernières années ont vidé les caisses en faisant des cadeaux à leurs amis du premier cercle,   ce  qui va suivre risque d’être terrible.

Préparez vous à tenir bon. Voici venu le temps de la vérité et du courage.

Du courage, j’en ai vu pendant toute ma campagne, en traversant notre pays. J’ai vu le courage des habitants des quartiers nord de Marseille qui refusent qu’on abandonne leur quartier aux dealers, j’ai vu le courage des ostréiculteurs du bassin d’Arcachon qui résistent à la crise et ne veulent pas abaisser la qualité de leur production, j’ai vu le courage et la mobilisation des sages-femmes de la maternité des Lilas, qui se battent pour que l’accouchement des femmes soit protégé de la logique libérale et strictement comptable.  J’ai vu le courage digne des familles touchées par la folie meurtrière de Mohamed Merah et ont résisté à la tentation de la haine.

J’ai vu le courage et j’ai vu la beauté de notre nation, nation citoyenne que je veux débarrasser définitivement de la fiction infâme de la race. Voilà pourquoi dans cette campagne je rends coup pour coup à la représentante du parti de la haine.  Celle que j’ai choisi ce soir de ne pas nommer parce qu’au fond elle est innommable. Celle qui m’attaque devant les tribunaux non pas pour je ne sais quelle prétendue diffamation, mais bien en réalité parce qu’elle ne supporte pas la vision de la France que je porte.

A elle et à ses partisans je veux dire tranquillement : nous sommes chez nous. Nous sommes chez nous, nous les français et les françaises, métèques venus des quatre coins du monde  pour faire France, nous les métis et les métisses, nous les immigrés qui travaillons sur les chantiers et nous cassons le dos pour ériger des bâtiments. Nous sommes chez nous, nous les bretons, les corses, les occitans, nous les polak, les portos, les ritals et les espingouins, nous les youpins, les nègres, les bougnoules, nous les norvégiennes ménopausées, nous l’Europe nous le monde, nous la planète parce que nous sommes la liberté d’aimer, l’égalité devant la loi, et la fraternité dans la République. Nous sommes chez nous.

****

Un nouveau cycle politique s’ouvre. Une question se pose à la gauche et aux écologistes : comment faire face à la crise ?

François hollande nous  dit, j’ai la réponse. C’est mon programme, tout mon programme, rien que mon programme.

Partout en Europe, le compromis social-démocrate classique s’est trouvé incapable de résister à la situation de pression maximale portée par la financiarisation à outrance de l’économie.

Alors je crois et j’affirme que nous devons inventer un modèle en rupture avec la logique productiviste. Nous devons sortir de la société de gaspillage pour inventer une société de modération écologique.

C’est le sens de la transition écologique que je propose dans cette campagne.

C’était le sens du pacte écologique porté par Nicolas Hulot en 2007, et qui a été trahi par ceux la même qui l’avaient signé. Le démantèlement du Grenelle de l’environnement a été un désastre. Alors, je pose la question à François Hollande veut il, sur ces questions se démarquer de Nicolas Sarkozy ?

Veut il rester dans l’histoire comme le syndic de faillite de l’espoir de la gauche ou comme celui qui aura réussi, par son intelligence et son audace a ouvrir une voie nouvelle basée sur l’écologie et la justice ?

Je veux que les choses soient claires : les écologistes feront tout pour qu’une nouvelle majorité remporte cette élection mais aussi tout pour empêcher cette majorité de retomber dans les ornières du passé, mélange de conformisme, de renoncement et d’absence de volonté qui ont causé tant de déception.

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Je veux que chacun et chacune d’entre vous se sente concerné personnellement par le combat qui vient.

L’acte de refuser le monde tel qu’il est procède toujours d’abord d’une prise de conscience individuelle.

Ensuite on essaye de faire nombre, entrainement à d’autres à partage nos vues. Ensuite seulement, on tente de se donner de la force en se trouvant des jumeaux en rébellion et des sœurs en insoumission.

Ensuite seulement, une fois qu’on s’est dressé seul face au désordre du monde, Il s’agit de prendre sa place dans une généalogie de la résistance, de s’inscrire dans une histoire, dans un mouvement, dans un souffle collectif capable de changer le cours des choses.

Ce mouvement, je l’ai trouvé avec les écologistes qui sont les porteurs de la remise en cause la plus profonde du fonctionnement de notre modèle de développement. C’est avec vous que je me sens bien, que je me sens capable de mieux résister aux forces de l’argent pour offrir une autre politique aux habitantes et aux habitants de ce pays.

Ici, je vois des incorruptibles, des lanceurs d’alerte, des éveilleurs de consciences, des vigies, des empêcheurs et des empêcheuses de bétonner en rond.

Ici, j’ai rencontré ces héros ordinaires que j’aime tant. Ceux pour qui désobéir est un risque bien moindre que se taire, ceux qui veulent que les choses changent, ceux qui pensent que la gauche est vraiment la gauche quand elle s’affronte à la loi de l’argent au lieu d’y céder, bref ceux qui veulent autre chose que la simple alternance par défaut et exigent que la transition écologique commence de toute urgence, bref celles et ceux qui veulent le vrai changement et soutiennent ma candidature pour bousculer l’ordre établi.

S’engager c’est se projeter vers le monde en disant « j’ai compris » et  partageant avec autrui ce qu’on a compris se sentir responsable d’une part du destin commun.

Alors laissez moi partager encore un peu avec vous, vous qui m’avez tant soutenu et que je tiens à remercier avec chaleur.

Laissez moi vous dire ce que j’ai compris, ce que j’ai appris dans toute ma vie de juge, quand j’ai du affronter les forces dominantes pour démêler l’écheveau de mensonge et de corruption qui se présentait devant mes yeux incrédules.

C’est un secret terrible. Et une fois que vous l’avez regardé en face ce secret, votre vie ne peut en être que bouleversée.

Ce que j’ai appris tient en une phrase : « ils n’ont aucune limite »

Ils n’ont aucune limite et ne reculent devant rien.

Ceux qui pensent qu’une mallette de billets vaut plus qu’un  million de bulletins de vote sont prêt a tout : subornation de témoins, crimes divers et variés, déstabilisation d’états indépendants, menaces et coups de force sont leurs méthodes quotidiennes.

L’appât du gain les met en mouvement, le taux de change est le seul arbitre de leur choix, l’obsession du profit leur seule morale.

Au fond Nicolas Sarkozy n’aura été que leur jouet involontaire, leur meilleur allié, le zélé serviteur d’un monde qui le fascine,  prêt à tout pour en être.

Prêt à tout, même à tricher.

Je pèse mes mots, et je le dis en conscience : au final le Sarkozyste n’aura été qu’une vaste supercherie, une escroquerie réactionnaire, un abus de pouvoir basé sur un abus de faiblesse.

 

Le courage commande de dire que ce pouvoir est né d’un acte qui en dit long sur ceux qui l’ont commis. On a profité d’une vieille dame qui n’avait plus toute sa tête pour lui soutirer des fonds pour le financement d’une campagne électorale.

La vérité du sarkozysme, n’en déplaise à Monsieur Woerth qui s’indigne  en 140 signes sur Twitter mais n’est pas capable d’aligner deux  mots convaincants pour se défendre des accusations portées conte lui dans le dossier Béthencourt, c’est que les conditions du financement de la campagne de 2007 sont peu claires, douteuses, honteuses.

Quel étrange pays que le notre. On me voue aux gémonies parce que j’ose poser les questions qui dérangent. Mais je ne fais que mon devoir. Pourquoi ma bouche devrait demeurer close alors que mes yeux sont grands ouverts ?

Je suis contre la justice à deux vitesses, qui poursuit les voleurs de poule et absous d’avance les délits de ceux qui trompent le peuple.

Finissons-en avec les agissements d’une petite caste habituée à agir en toute impunité.  Si vous aimez la vérité et la justice, alors vous voterez pour les écologistes qui eux au moins, ont eu le courage de dire ce que chacun voyait mais que la plupart taisaient.

Oui je suis résolument engagé dans un combat contre ce qu’a incarné Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas une misérable question de détestation intime ou de méchanceté. La vérité, c’est que j’aime trop la France pour la laisser sans rien dire aux mains d’un homme qui était prêt à vendre le nucléaire français à Kadhafi, qui a traqué les enfants sans-papiers jusque dans les écoles, qui a tué le grenelle de l’environnement, qui a monté les français les uns contre les autres, qui a trompé les ouvriers, qui a fait du mensonge permanent le principe cardinal de sa politique  et qui a pu faire tout cela en ne respectant pas la règle du jeu dès son élection.

Nicolas Sarkozy au pouvoir, c’est le roman d’un  tricheur. Je vous invite à en écrire les dernières lignes en évitant que son bilan moral ne devienne notre héritage à tous. Je vous appelle  à défendre l’intérêt général contre les intérêts privés qui veulent cadenasser nos vies.

Ma candidature c’est bien sur la candidature de l’écologie. Mais c’est aussi une réponse à la dictature du conformisme, un appel à relever la tête, un encouragement à la lutte contre le cynisme triomphant qui fut la marque du Sarkozysme.

Ma candidature c’est la candidature de l’écologie et c’est aussi la candidature du refus du mépris de classe. Quelques uns pensent tout savoir parce que dans leurs grandes écoles on leur a dit depuis toujours qu’ils sont l’élite, la crème de la crème, la classe supérieure et infaillible.

Ils sont suffisants. Mais sont-ils vraiment nécessaires ?

Je lance un appel à  tous les esprits libres, a toutes les têtes raides, a tous les indignés, à toutes celles et à tous ceux qui refusent de croire que la politique est un métier et veulent que les citoyennes et les citoyens puissent décider de ce qui se fait dans leur pays. Ma campagne vous appartient, ma candidature vous appartient ma voix vous appartient. Alors donnez moi la votre.

Vous qui ne savez peut être pas pour qui voter,  comme dirait Nicolas Hulot, votez pour la planète.

Votez pour la planète en défendant  les trois zéros :

Zéro gaz de schistes, zéro OGM, Zéro autoroute nouvelle.

Votez pour la planète en votant contre l’épandage en plein air des pesticides qui vient d’être ré autorisé alors même que les risques pour la santé sont connus.

Votez pour la planète en choisissant le grenelle de la consommation, pour favoriser les circuits courts et faire baisser les prix en établissant la transparence sur les marges de la grande distribution.

Votez pour la planète en défendant la biodiversité et la lutte contre le bouleversement climatique.

Votez pour la planète en faisant en sorte qu’après Fukushima la France sorte de la folie du nucléaire et fasse enfin le choix des énergies renouvelables.

Votez pour la planète et soyez fiers de le faire.  Vous serez alors des pionnières et des pionniers, des redresseurs d’espérance, des libérateurs d’avenir. Vous serez la meilleure part de notre pays qui est plus beau quand il parle pour la planète entière que quand il se recroqueville dans une posture de haine.

Votez pour la planète, votez pour l’écologie, votez pour Eva Joly. Votez pour moi pour que dès le 6mai, les écologistes pèsent sur la politique du nouveau gouvernement.

Votez pour moi pour battre la droite bling-bling et réveiller la vieille gauche. Votez pour le vrai changement.

 

 

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Vive l’écologie, vive la République, vive la France !

 

 

 

 

Eva Joly

Discours du 18/04/2012

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