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  • : Les Verts d' Aubervilliers
  • : Le Blog de Jean-François Monino, élu Maire Adjoint d'Aubervilliers, est là pour vous informer de son action dans les domaines aussi variés que l:'environnement, les transports, la sécurité, la prévention, la gestion des déchets et les relations internationnales
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  • Jean-François Monino
  • Maire adjoint à la Ville d'Aubervilliers aux travaux,à la Voirie.
Vice Président à Plaine Commune
Président de l'association Aubervilliers Environnement - Aubervilliers Ecologie.
  • Maire adjoint à la Ville d'Aubervilliers aux travaux,à la Voirie. Vice Président à Plaine Commune Président de l'association Aubervilliers Environnement - Aubervilliers Ecologie.

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 07:23
Les conclusions de la mission d’enquête mandatée par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, sur l’intervention militaire israélienne à Gaza, dit « rapport Goldstone » sont un grand pas en avant pour la recherche de la vérité sur l’offensive israélienne contre le territoire de Gaza, en janvier 2008. Le chemin reste encore long pour que la justice internationale mette fin aux crimes de guerre et à l’impunité d’Israël, ce qu’attendent depuis des décennies les palestiniens et tous les démocrates, y compris israéliens, qui se battent pour une paix juste et durable au Moyen-Orient.

Cette enquête internationale corrobore les conclusions de nombreuses ONG sur les crimes de guerre et éventuellement les crimes contre l’humanité qu’a constituée l’attaque militaire israélienne contre le territoire de Gaza. Le rapport est minutieux et précis sur un certain nombre de points : sur les responsabilités de la chaîne de commandement de Tsahal, sur l’utilisation d’armes prohibées par le droit international (bombes au phosphore blanc), sur la non discrimination des civils des combattants, sur les conséquences humanitaires du blocus du territoire etc. Ce rapport fournit tous les éléments exigibles pour que le Conseil des Droits de l’Homme saisisse rapidement le Secrétariat général de l’ONU et le Conseil de Sécurité pour qu’une procédure judiciaire soit engagée.

Cependant la décision prise lors de la dernière session du Conseil des Droits de l’Homme qui s’est achevé le 2 octobre, montre une nouvelle fois l’impact du chantage gouvernement israélien au cas où le rapport suivrait son cours, influençant la position des pays occidentaux et de l’autorité palestinienne. Les États-Unis et les pays européens continuent d’éviter de désigner Israël comme responsable de ces agissements et ils ont fait reporter jusqu’en mars 2010 le vote d’une résolution ordonnant ou pas la transmission du rapport au Conseil de Sécurité, qui seul peut saisir la Cour Pénale internationale (CPI). Ce report ne doit pas être enterré.

Les Verts sont décidés à soutenir jusqu’au bout cette importante bataille juridique et appellent l’opinion publique à se battre pour que le gouvernement israélien soit enfin jugé pour sa politique et sa pratique permanente de non-respect des droits de l’homme en Palestine. Ce nouveau déni de justice conforte les Verts, membres du Collectif national pour une paix juste et durable au Moyen orient à s’engager dans la campagne BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) jusqu’à ce qu’Israël se conforme au droit international

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 07:15
Paris a sollicité les communes de la petite couronne pour mettre en place un réseau de voitures en libre-service. Une consultation est ouverte sur le site Internet de la Ville jusqu’au 23 octobre 2009.
PDF - 5.1 Mo
Présentation d’Autolib’

A l’identique de Vélib’, le dispositif Autolib’ permettrait de disposer d’un véhicule en location de courte durée à récupérer directement dans des stations prévues à cet effet.

Pour 2011, le réseau pourrait compter un millier de stations et 3000 véhicules disponibles.

26 communes sur les 80 sollicitées se sont d’emblée déclarées favorables à l’initiative.
Les autres réfléchissent encore car le système aura un coût pour les collectivités locales.

A Aubervilliers, la municipalité sollicite l’avis de sa population pour juger de la pertinence d’adhérer à ce réseau.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 12:47
Depuis la fin du 19e siècle, et même avant, les femmes se battent pour accéder à l’égalité des droits. Le Mouvement de Libération des Femmes, mouvement social de fond , a bousculé la société contemporaine . De fait, grâce au caractère combatif et incisif du MLF, dans une période propice aux luttes sociales, l’égalité des droits a été obtenue.
Égalité formelle des droits, oui, mais pas égalité réelle !

       
  Samedi 17 octobre à partir de 14h30 Place de la Bastille

Les inégalités ne sont plus dans le code civil ou pénal parfois, mais sont encore bien présentes dans la vraie vie ! La liste en est connue : bas salaires, temps partiels, chômage, retraites inférieures, familles mono parentales, sont avant tout l’apanage des femmes. On peut compléter le tableau, de façon non exhaustive, par le peu de place accordé aux femmes dans la représentation politique ou par les violences qu’elles subissent. Bref, le compte de l’égalité n’y est pas !

La crise financière, économique et sociale ne fera qu’aggraver la situation : ce sont toujours les plus fragiles qui sont encore plus fragilisés. Et quand on voit l’obstination d’un Sarkozy à démanteler la Fonction et les services publics, il y a de quoi s’inquiéter : les femmes doivent déjà par exemple, aux deux bouts de la chaîne, pallier les carences d’un véritable service public de la petite enfance et l’absence notable d’un service public national pour les personnes âgées.

Certes, le pays résiste, résistance dont nous sommes partie prenante, nous qui savons conjuguer lutte pour les droits des femmes et lutte pour le maintien des acquis sociaux. Mais nous ressentons le danger de voir la lutte pour l’égalité femmes/hommes passer au second plan au profit de la lutte contre les discriminations et pour la diversité, comme le prouve la disparition du Service pour les Droits des Femmes et de l’Egalité. Pour éviter cette régression majeure, pour la reconnaissance de la lutte pour les droits des femmes, il nous faut réaliser l’unité. D’autant plus que les idées et les combats féministes ont cheminé. Ils irriguent actuellement les syndicats, les partis politiques de gauche et d’extrême gauche et ce depuis des années déjà.

Seule cette unité, qui doit perdurer, pourra constituer un barrage réel à la régression de la situation des femmes, à la reconquête du lien social . La lutte difficile mais efficace des travailleuses et travailleurs sans papiers pour leur régularisation en apporte la démonstration.

C’est pour cette raison que nous vous appelons à construire ensemble une grande manifestation nationale pour les droits des femmes le 17 octobre prochain. Celle-ci sera notre apport commun à la reconquête du lien social, et constituera un élément de sortie de crise. Elle se déclinera selon six thématiques : liberté de disposer de son corps au travers notamment d’un véritable accès à l’avortement et la contraception , autonomie financière au travers de vrais emplois, de vrais statuts, des salaires décents et du temps pour vivre, dignité avec le vote et l’application de la loi-cadre contre les violences faites aux femmes et avec la reconnaissance des droits des lesbiennes, égalité dans la vie politique, économique et sociale ,laïcité avec aucune ingérence des intégrismes religieux dans nos vies ou contre nos droits, solidarité dans la lutte pour les droits des femmes du monde entier et l’égalité pour les femmes étrangères en France.

 

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 12:38
FORUM ASSOCIATIF CONFÉRENCE DÉBAT : Réussir Copenhague
Chaque jour qui passe nous apporte de nouvelles preuves scientifiques des changements climatiques. Il faut agir avant qu’il ne soit trop tard. Les Verts et l’ensemble des écologistes sont convaincus que l’Union européenne doit jouer un rôle d’avantgarde dans cette lutte et investir davantage dans les technologies liées à l’efficacité énergétique et aux renouvelables.
A l’initiative de Michèle Rivasi, avec : Vincent Peillon, Jean-Luc Bennahmias, Corinne Lepage...

A l’initiative de Michèle RIVASI (députée européenne Sud est)

Groupe Verts ALE au Parlement européen

FORUM ASSOCIATIF CONFÉRENCE DÉBAT
Réussir Copenhague

Urgence climatique, urgence sociale : chauffe qui peut la planète !

Aix en Provence Samedi 17 octobre 2009 14h - 19h Maison méditerranéenne des Sciences de l’Homme (MMSH)

Chaque jour qui passe nous apporte de nouvelles preuves scientifiques des changements climatiques. Il faut agir avant qu’il ne soit trop tard. Les Verts et l’ensemble des écologistes sont convaincus que l’Union européenne doit jouer un rôle d’avantgarde dans cette lutte et investir davantage dans les technologies liées à l’efficacité énergétique et aux renouvelables. Le nucléaire n’est en aucun cas une solution aux changements climatiques.

Copenhague : rendez-vous clé pour le climat

A la fin de cette année, les représentants des 170 nations qui ont signé la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques se retrouveront à Copenhague pour finaliser, c’est l’objectif, les négociations sur une nouvelle riposte planétaire aux changements climatiques. ONG, experts et scientifiques seront également présents lors de ce rendez-vous crucial. Le Groupe Intergouvernemental d’Etude du Climat (GIEC, ou IPCC en anglais) produit des rapports plus inquiétants d’années en années. La concentration en gaz à effet de serre ne cesse d’augmenter, provoquant des impacts très importants et inquiétants sur le climat.

Que fait l’Europe ?

Le Paquet Climat énergie adopté en décembre 2008 vise à assigner des objectifs à l’Union Européenne en matière d’énergie et d’émissions de GES. Nicolas Sarkozy se félicite avec vigueur de « son » succès à faire adopter le paquet en 2008, mais cet orgueil est bien mal placé car en voulant conclure par tous les moyens un accord avant la fin de la présidence française de l’UE, les objectifs ont été sérieusement affaiblis.

Dans son programme, Europe Ecologie souhaite un engagement fort de l’Union Européenne afin qu’un accord international juste, équitable et ambitieux soit conclu à Copenhague. Europe Ecologie souhaite une réduction de 30% des émissions de l’UE en 2020, 90% en 2050. La sobriété et l’efficacité énergétique doivent être un axe d’action prioritaire.

Le nucléaire n’est pas la solution

La sortie du nucléaire doit être une priorité. En effet, la production électrique électro-nucléaire ne peut jouer techniquement qu’un rôle marginal dans la lutte contre le réchauffement climatique, contrairement à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables dont le potentiel est très important. Le nucléaire présente des dangers insurmontables qui ne peuvent être tolérés : risques d’accidents, pollutions radioactives diffuses, déchets ingérables, risque d’attentats et de prolifération nucléaire, insécurité énergétique...

Programme

14h Accueil / forum associatif / librairie

14h15 - 16h00 Urgence climatique : état des lieux

Animation : Pascal Durand (ancien responsable de la Fondation Nicolas Hulot, directeur de campagne d’Europe Ecologie) Agnès Sinaï (journaliste au Monde Diplomatique, enseignante à Sciences Po) Michel Villeneuve (chercheur au CNRS) Hélène Gassin (ancienne responsable de Greenpeace) Patrice Halimi (secrétaire général de l’Association Santé Environnement France -ASEF)

16h00 - 16h15 Pause café // forum associatif

16h15 - 18h45 Quelles solutions face aux crises énergétique et climatique ? Quel positionnement pour Copenhague ?

Animation : Pascal Durand (ancien responsable de la Fondation Nicolas Hulot, directeur de campagne d’Europe Ecologie) Michèle Rivasi (députée européen, Les Verts) Vincent Peillon (député européen, PS) Marie-Christine Vergiat (députée européen, Front de gauche) Jean-Luc Bennahmias (député européen, Modem) Corinne Lepage (députée européen, Cap 21) François Alfonsi (député européen, Régions et Peuples Solidaires)

Contact : Sébastien Barles 06 37 18 17 60

michele.rivasi@europarl.europa.eu

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 11:24

La conférence intermédiaire de Bangkok se termine : il paraît de moins en moins probable d’aboutir à des décisions véritablement contraignantes à Copenhague. Bilan par Ronan Dantec.

Il est toujours difficile de tirer un bilan complet de ces négociations intermédiaires où les principales avancées, dans des réunions bilatérales discrètes entre parties, pourront rester cachée jusqu’à la dernière nuit à Copenhague. Les 2500 délégués et observateurs réunis à Bangkok sont en tout cas d’accord sur un point : il ne peut plus y avoir dans 60 jours à Copenhague un accord juridiquement contraignant du type de celui de Kyoto.

Les Américains sont en effet très clairs. Tant qu’ils n auront pas réussi à faire voter par le Sénat américain, leur grande loi sur la réduction des gaz à effet de serre, il n’est pas question pour eux de s’engager dans un dispositif juridique contraignant. Cela pourrait n’être qu’un contretemps, et on parle déjà d’un possible deuxième sommet à Copenhague en juillet, ou de l’adoption du nouveau protocole à Mexico lors de la prochaine conférence des parties en décembre 2010..., mais la situation s’annonce bien plus complexe quand on sait que le Sénat américain doit voter cette loi aux 2/3, ce qui nécessitera le vote positif de sénateurs de la minorité républicaine américaine. Ces mêmes Républicains qui avaient refusé de ratifier le protocole de Kyoto !

Les espoirs qu’avaient fait naître à Poznan l’élection de Barack Obama semblent un lointain souvenir. L’Amérique était de retour..., elle est déjà retournée à ses affaires intérieures. Aucun engagement sur les finances, prudence sur les propositions pour les niveaux d’émissions, aucune acceptation des accords contraignants multilatéraux..., on imagine la lassitude des délégués après 10 jours bien longs à essayer d’avancer sur un texte d’accord commun.

Il faut tout le pragmatisme des diplomates, habitués des dénouements de dernière minute pour garder une part d’optimisme... On évoque encore des accords spécifiques sur des points précis avec effet immédiat de mise en œuvre, notamment sur des dispositifs intéressants les pays en développement (déforestation, registre des actions de réductions des émissions (Namas), premiers dispositifs financiers pour l’adaptation...). Le bilan opérationnel de Copenhague s’annonce en tout cas très faible, même si les inconnues restent nombreuses sur la déclaration politique finale. Sur ce point, le travail autour du texte de Michael Zamit Cutajar, le président de l’AWG-LCA se poursuit, avec la volonté de mettre au clair les principales divergences, pour permettre enfin le début de la vraie négociation politique.

Il faut vraiment faire preuve d’un très grand optimisme pour se dire que c’était bien la première mission fixée aux délégués de cette conférence intermédiaire.


Ronan Dantec, 8 octobre 2009

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 10:46
  • Tournez-les en ridicule
Tes amis et toi, organisez un énorme happening où vous tournerez en ridicule une ou plusieurs entreprises parmi celles dont vous critiquez les pratiques. N’oubliez pas les caméras.

  • Offrez-leur des campagnes de publicité plus proches de la réalité
Les entreprises aiment donner une image d’elles-mêmes quelque peu idéalisée. De Adbusters aux Casseurs de Pub, vous avez le choix pour la rendre plus proche de la réalité. Essayez vous-même !

  • Corrigez leur image sur le net
Montez un site Internet dont l’URL est similaire à celle de votre cible, en imitant leur style et leurs contenus, mais soyez un tout petit peu plus honnête quant à leurs agissements. Pour plus d’efficacité, choisissez une cible qui nuit particulièrement à votre communauté, et attirez l’attention d’un public plus large en impliquant le site dans un faux événement local susceptible d’être couvert par les médias.

  • Hackez une conférence
Sur Twitter, trouvez les hashtags d’une conférence particulièrement digne d’intérêt, et commencez à tweeter. Une récompense aux échanges les plus pertinents, drôles, et révélateurs.

  • Invitez-vous dans les soirées chic
Parfois, le micro reste allumé sans surveillance. Si vous portez une tenue de circonstance, vous pouvez sûrement vous en emparer. Lors d’un cocktail de la Heritage Foundation, un des plus influents think tanks conservateurs aux États-Unis, les Yes Men sont montés sur l’estrade et ont porté un toast. Au lieu d’afficher leur soutien à la réélection de George Bush, ils ont longuement soutenu la candidature d’Edwin Meese, l’ancien secrétaire d’état à la justice sous l’ère Reagan.

  • Distribuez des "éditions spéciales"
Imprimer un faux journal n’est pas aussi difficile qu’il y paraît. Les Yes Men l’ont déjà fait plusieurs fois, et la presse s’y est toujours intéressée. Voilà un exemple vidéo – et la version en pdf – du faux New York Times distribué le 12 novembre 2008, en 1,2 million d'exemplaires, dans les rues de New York, Chicago, Philadelphie, San Francisco et Los Angeles.

  • Trouvez-vous un job
Achetez un T-shirt Total sur Internet et rendez-vous à la station service la plus proche. Quand les gens s’arrêtent pour prendre de l’essence, allez leur parler ! Dites-leur par exemple : « L’argent que vous dépensez aujourd’hui nous aidera à vaincre les Inuits d’Alaska et exterminer les méchants ours polaires du Grand Nord. Merci ! ».
Ou bien faites-vous passer pour un conseiller de vente dans un supermarché. Montrez au client des produits un peu choquants...

  • Orientez les jeunes
Beaucoup de lycées et d’universités organisent des journées spéciales où les entreprises et l’armée installent des stands pour recruter des élèves. C’est le moment idéal pour diffuser votre propagande : vêtu de vos costumes tout neufs ou de vos plus beaux treillis, engagez la conversation avec les élèves. Montrez-leur les fabuleuses perspectives que vous pouvez leur offrir : pollution de la terre et massacre de civils. Ils seront peut-être moins enthousiastes à propos de leur future carrière.

  • Faites-les parler
Faites-vous passer pour quelqu’un d’autre et engagez la conversation avec une cible très en vue. Faites-lui dire des choses dont elle ne parle pas face caméra.

  • Engagez la conversation
Rendez-vous à un congrès et commencez à engager la conversation avec les autres invités comme si vous étiez un des leurs. Enregistrez les conversations les plus drôles et les plus révélatrices. (Par politesse, vous flouterez le visage de la personne à laquelle vous parlez : c’est l’événement, non la personne, qui est votre véritable cible.)

  • Organisez des ateliers dans les salons
Le comédien et activiste britannique Mark Thomas s’est fait passer pour un spécialiste des relations publiques dans un salon des armes, en proposant d’améliorer l’image des pays et des entreprises qui violent les droits de l’Homme. Alors que de nombreuses personnalités de haut rang s’arrêtaient sur son stand, Mark Thomas a filmé leurs discussions. Il a animé un faux atelier dont le thème était : « Gagner la guerre des mots », dans lequel il a convaincu un général indonésien d’admettre qu’il avait utilisé la torture (ce qu'il n'aurait pas fait dans d'autres circonstances).

  • Présentez un produit innovant
Les salons sont le moment idéal pour lancer un produit sinistre que vous ne voudriez pas voir dans la réalité, comme le fusil « Sniper ID ». Quelques trouble-fêtes danois, sous le nom de Empire North, ont imaginé un revolver qui tirerait des puces GPS sur les manifestants afin que la police puisse les suivre. Ils l’ont présenté à un salon des armes en Chine, et la presse en a profité pour défendre les libertés et le respect de la vie privée. Mais, petit problème : ils ont aussi trouvé des clients.

  • Soutenez un événement qui ne le mérite pas
Participez à un événement que vous n’aimez pas, et soutenez-le avec exubérance et imagination. Oui, il est possible de critiquer quelque chose grâce à un enthousiasme un peu trop débordant. A vous de trouver comment.

Source : challenge.theyesmen.org

N'OUBLIEZ PAS !
Ce soir 20H30 sur Arte, Les YESMES refont le Monde.
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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 09:40
Les grèves, les sit-in, les drapeaux et les slogans criés dans la rue appartiennent-ils au passé ? De nouvelles formes de contestation sont en train de naître. Diffusés sur le web, les messages passent vite et se propagent dans les cinq continents. Et ça marche !

Culture jamming
S'approprier un message publicitaire, détourner le concept et ridiculiser la multinationale visée. Un exemple de culture jamming. La revue canadienne Adbusters reste precurseur dans le domaine. Un magazine, un think-tank et une expérience artististique. Adbusters est un réseau mondial de sabotage culturel et de travail artistique. Objectifs : mettre en cause le pouvoir des entreprises, le fonctionnement des médias et la production des informations.
Les oeuvres des street artists, comme l'anglais Banksy ou le français Blek le rat, rentrent aussi dans cette démarche politique. La rue est donc le terrain de jeu des activistes et des publicitaires. Le groupe Billboard Liberation Front (Front de libération des affiches) se bat pour se réapproprier l'espace public et pour "la création d'un nouveau paradigme du street marketing".

Cyber-squatting 
Alors que les entreprises cherchent à redorer leur image à coup d'opérations marketing, les cyber-squatteurs engagés, eux, mènent un travail de sape. Cyber-squatter une firme signifie enregistrer un nom de domaine correspondant à une marque pour produire des contenus différents de l'original et altérer ainsi la visibilité de cette marque.

Flashmob
Les flash mob sont des mobilisations éphémères. Des rassemblements organisés via des blogs, des médias sociaux – comme Facebook ou Twitter – ou via des mails viraux. Contestation, réappropriation de l'espace public et expérience artistique se croisent au musée, dans une gare ou dans un parc (pour célébrer la mort de Michael Jackson par exemple). Mais c'est aussi un moyen de sortir une communauté de la virtualité : wifi-picnicking, pillow fight flash mob – bataille de polochons improvisée – ou masse critique, une manifestation à vélo en ville.

Contre toutes les formes de pollutions 
Dans tous les pays, des associations luttent contre la pollution environnementale, sonore ou visuelle. Par exemple, le collectif citoyen Carré vert avait bloqué et détourné la circulation du Périphérique, à Paris, en installant sur la chaussée un carré vert de 200 m² comme symbole de résistance à l’asphyxie et à la pollution de nos villes par le trafic automobile.
Le Club du néon passe les nuits à éteindre les enseignes lumineuses des boutiques et des banques pour réduire le gaspillage d’énergie et pour lutter contre la publicité excessive dans la rue. Les Déboulonneurs agissent contre l'agression publicitaire et la dégradation du paysage due au nombre d'affiches publicitaires.

Source : Arte.fr

Demain : Yes Men : les techniques du néomilitant...
Yes Men : les techniques du néomilitant
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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 09:18
Les Yes Men ou comment deux activistes altermondialistes américains particulièrement farfelus essayent de changer le cours du monde.

Diffusion le mardi 15 septembre 2009 à 20h45 sur ARTE !

http://www.arte.tv/i18n/content/tv/02__Universes/U1__Comprendre__le__monde/03-Dossiers/2009.09.15__the__Yes__Men/99_20Images/survivaball.jpg/2793286,property=imageData,v=6,CmPart=com.arte-tv.www.jpgIls s’appellent Andy Bichlbaum, Granwyth Hulatberi, Jude Finisterra, Mike Bonanno, Erastus Hamm… Ils se présentent toujours sous des noms différents. Des pseudonymes fous comme leur projet : refaire le monde.

Ils pourraient être des centaines mais ils ne sont que deux : Andy et Mike. Habillés en costard cravate, en salopette moulante dorée, cachés dans une Survivaball gonflable, avec une moustache ou des lunettes grotesques, ils n’ont qu’un objectif : mettre fin aux dérives du néolibéralisme.

En 2004, bien coiffés et chemises répassées, ils se font passer pour des représentants de Dow Chemical, le géant américain de l'industrie chimique. Ils annoncent en direct sur la BBC qu'ils verseront 12 milliards de dollars aux victimes de la catastrophe de Bhopal. Résultat : la firme perd 3 milliards de dollars en bourse en une après-midi.

Les Yes Men font tout pour choquer et éveiller les consciences du public qu’ils rencontrent, énonçant des discours satiriques et volontairement choquants sur les abus du marché mondialisé. Mais rien n’y fait. Les spécialistes qui assistent à leurs shows ne semblent même pas remarquer la supercherie. Au nom de la loi du marché, les adeptes néo-libéraux de Milton Friedman semblent prêts à accepter les idées les plus loufoques et les plus inhumaines.

L'occasion de réfléchir sur les moyens de refaire le monde et de mettre en cause les dynamiques économiques néoliberales. Les Yes Men sont là pour montrer l'urgence d'un changement. C'est le but de ce documentaire engagé, subversif et burlesque.

Extrait :


Les Yes Men avaient déjà fait parler d'eux grace notament à leur superbe interview de Balkany. Souvenez vous :


Demain, Les néomilitants dans le monde...
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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 09:05
C’est sur cette pensée que c’est terminée samedi 21 août l’université d’été d’Europe Écologie.
Bonne humeur, travail et réchauffement climatique étaient au rendez-vous.
On aurait pu appeler ça la ruche : Pendant que certains pensaient à polliniser notre succès européen, les autres ventilaient fiévreusement pour évacuer la chaleur des amphithéâtres !

Nous avons appris, nous avons compris et nous avons envie de faire savoir, de faire comprendre !

d’ailleurs voici le programme : http://lesverts.fr/IMG/pdf/Progr_JE_2009_def_BD.pdf

Beaucoup de thèmes abordés donc des choix difficiles :

- Un œil sur la planète : De Kyoto à Copenhague
- police municipale
- animer une campagne web, quelle stratégie ?
- Pour une transformation écologique de l’économie.
- L’écologie maintenant : le rassemblement des écologistes
- Désarmement nucléaire, bluff, tactique ou gouvernement mondial ?
- Vidéo-surveillance
- quelle place pour les régions en France ? Actualité et perspectives
- Penser la crise, construire l’après crise.
- Classes dangereuses, libertés dangereuses ? Vieilles analyses, nouvelles méthodes :  Comment faire face ?
- Donner un prix au carbone
- Les indicateurs de bien vivre et la justice sociale mondiale
- L’écologie : une politique de civilisation

 

ça fait effectivement beaucoup, mais c’est gérable. Pour preuve, nous allons disséquer tous ces thèmes un part un… sur le site des verts évidemment !

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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 21:51
http://www.edwardgoldsmith.com/images/portraits/teddy_379_300.jpgLe  mouvement écologique vient de perdre un de ses parrains - dans le meilleur  sens  du terme - avec la disparition d'Edward, dit "Teddy", Goldsmith,  survenue  le  21  août,  dans  sa  maison  située près de Castellina  in  Chianti,  en  Toscane. Sans doute moins connu qu'Ivan Illich ou André Gorz, il n'en a pas moins imprimé une forte empreinte sur  l'écologie  politique. Son influence intellectuelle a été portée par  la  parole  et par un journal, The Ecologist, autant que par ses ouvrages.  Il assumait aussi un engagement militant original, soutenu par le hasard de la fortune, qui l'avait richement doté.

Teddy  Goldsmith est né le 8 novembre 1928 à Paris de Frank Goldsmith et  de  Marcelle  Mouiller.  Frank avait quitté l'Angleterre en 1918, suite  à  la vague antiallemande qui sévissait alors dans ce pays. Il bâtit  en  France  une  affaire  très prospère, la Société des hôtels réunis, donnant à ses deux enfants - le cadet de Teddy, Jimmy, est né en  1933  -  une  enfance  dorée, la double nationalité (française et anglaise),  et  une  fortune que Jimmy saurait multiplier et Teddy ne pas dilapider.

Edward  a connu une enfance heureuse, entre les palaces cinq étoiles, quelques semestres aux Bermudes, pendant la deuxième guerre mondiale, où  il  développa une passion très bien informée sur les coquillages, avant  d'entreprendre des études à Oxford, au Magdalen College, qu'il ne  poussa pas au-delà de la troisième année. Il passa ensuite, entre 1953  et  1955,  deux  ans  de service militaire dans les services de renseignement  en  Allemagne, avant de "s'essayer" aux affaires, dans une  entreprise  de  distribution  de  composants électroniques. Sans grand  succès, comme il l'indiquait lui-même : dans une courte notice autobiographique,  il  précise  qu'il  "consacrait l'essentiel de son temps  libre  à l'étude des sujets qui continuent à (le) préoccuper".
Grand lecteur, il put abandonner l'idée de gagner sa vie à la mort de son  père, en 1967, pour se consacrer à des sujets plus proches de sa compétence.

Les  deux frères, Teddy et Jimmy, auraient passé un accord oral selon lequel  Jimmy  aurait  la  disposition de l'héritage pour le gérer au mieux,  tout  en  versant  une rente à Teddy pour le reste de sa vie.
L'accord,   fidèlement   respecté   par   un  cadet  qui  deviendrait milliardaire,   tout   en   restant  très  admiratif  de  l'envergure intellectuelle  de  son  aîné,  a  permis à celui-ci de mener une vie dégagée des soucis matériels.

Mais  certainement  pas  oisive.  Dès  1968,  Teddy,  qui  avait fait plusieurs  voyages  d'étude  dans des contrées alors encore reculées, notamment  au  Botswana,  participait à la fondation de ce qui allait devenir Survival International, l'organisation de défense des peuples premiers. En 1969, il lançait au Royaume-Uni The Ecologist, une revue austère,  mais  qui  allait  s'imposer  comme  une  référence dans la réflexion  sur  l'actualité  environnementale.  En  1973, il publiait Blueprint  for  Survival  (Changer  ou  disparaître, Fayard), qui est devenu  un best-seller : il y expliquait, parmi les premiers, comment la  poursuite  de  la croissance et du productivisme conduisait à une dégradation insupportable de la planète Terre.

CONCEPT DE DÉCROISSANCE


Le   succès   de   ce  livre  allait  lui  permettre  d'asseoir  plus confortablement  The  Ecologist  et  de  répandre ses idées avec plus d'efficacité. Il fut ainsi un des premiers à faire connaître Nicholas Georgescu-Roegen,    l'économiste   qui   élabora   le   concept   de décroissance. Il soutint le développement de la théorie Gaïa de James Lovelock et Lynn Margulis : selon cette théorie, le fait que la Terre manifeste  une  capacité  extraordinaire  à  maintenir  son équilibre (homéostasie) permettait d'inférer qu'il s'agissait en fait d'un être vivant.

L'activité  intellectuelle  ne  l'empêchait  pas cependant de militer activement, parfois sur le terrain, notamment contre le développement de l'énergie nucléaire, qui était une de ses bêtes noires.

En  France,  il  participa  à  l'animation  du réseau d'intellectuels Ecoropa  (avec Denis de Rougemont, Jean-Marie Pelt ou Agnès Bertrand) qui  allait  devenir  un  des  rouages  discrets  mais  important  du mouvement altermondialiste. Car, en 1984, à partir de l'analyse de la destruction des forêts tropicales ou de la construction des barrages, The  Ecologist  formula une critique virulente de la Banque mondiale.
Cela  contribuait  à  constituer une analyse globale des institutions financières internationales, conduisant aux grandes manifestations de Seattle en 1999 contre l'Organisation mondiale du commerce.

Membre  actif de l'International Forum on Globalisation, Goldsmith se trouvait  ainsi  au  coeur du mouvement d'idées - alliant écologie et souci  de  la  justice sociale - qui a repris l'ascendant idéologique depuis  le  début  des  années  2000  sur  un néolibéralisme en phase d'épuisement  théorique.  Son  intégration  pourrait paraître étrange dans  un  mouvement  dont  d'autres  forces  venaient  d'un  marxisme réinterprété.  Mais  elle était pleinement légitime : il représentait une  écologie  naturaliste  mais  lucide sur les rapports de pouvoir, revendiquant  la  sobriété et la critique du modernisme, assumant une philosophie inspirée de l'accord des peuples premiers avec la nature, rêvant de communautés à échelle humaine et autonomes.

Goldsmith  a plus compté par sa parole éloquente et son influence que par  ses  ouvrages  à  vocation  théorique. Il restera comme le grand témoin  d'un  courant  essentiel  de la critique écologique, que l'on pourrait qualifier de conservateur si ce mot avait encore un sens. Un courant  que  l'écologie  politique ne saurait oublier, sous peine de s'assécher et de se stériliser.

Teddy  Goldsmith  était  aussi un homme de contradiction, prenant par exemple l'avion plus souvent qu'à son tour. Mais personnage bachique, bon  vivant, sachant que bien manger et rire est le meilleur moyen de faire  jaillir  l'étincelle qui lancera le feu des idées. Un homme de convivialité, sans laquelle l'écologie ne serait que triste morale.


Le Monde - Hervé Kempf

http://www.teddygoldsmith.org/
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