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  • : Les Verts d' Aubervilliers
  • : Le Blog de Jean-François Monino, élu Maire Adjoint d'Aubervilliers, est là pour vous informer de son action dans les domaines aussi variés que l:'environnement, les transports, la sécurité, la prévention, la gestion des déchets et les relations internationnales
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  • Jean-François Monino
  • Maire adjoint à la Ville d'Aubervilliers aux travaux,à la Voirie.
Vice Président à Plaine Commune
Président de l'association Aubervilliers Environnement - Aubervilliers Ecologie.
  • Maire adjoint à la Ville d'Aubervilliers aux travaux,à la Voirie. Vice Président à Plaine Commune Président de l'association Aubervilliers Environnement - Aubervilliers Ecologie.

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 16:08

Paris, le Jeudi 13 décembre 2012,

 

 

Une sortie totale à terme de la motorisation diesel pour les bus franciliens : c’est ce qu’ont obtenu les éluEs EELV membres du STIF grâce à un vœu adopté à l’unanimité lors du conseil d’administration du Syndicat, ce jeudi. Un voeu cosigné par les administrateurs de gauche et notamment par le président du STIF, Jean-Paul Huchon  

 

Le STIF est en effet décisionnaire sur le choix du matériel roulant des réseaux de transport en commun franciliens (RATP et Optile). Par ailleurs, Pierre Mongin, le président de la RATP a réaffirmé que l’ensemble du parc sera renouvelé d’ici 2020, ce qui facilite la reconversion de motorisation.

 

« Les alternatives existent, notamment avec le Gaz Naturel pour véhicules. Nous voulons par cette décision que la Région montre l’exemple et donne un signal fort en faveur de l’environnement et de la santé des Franciliens et Franciliennes », signale Pierre Serne, Vice-président de la Région en charge du transport et Vice-président du STIF.

 

L’Organisation Mondiale de la Santé a classé les particules issues du diesel comme cancérigènes et évalue à 42000 le nombre de victimes par an en France. Une étude récentel’étude Aphekom- évalue la perte de durée de vie moyenne des Parisiens à six mois.

 

La France a le record du parc automobile le plus dieselisé au monde, avec les deux tiers de la flotte en circulation. Une technologie qui continue envers et contre toutes les études à être valorisée par les politiques publiques.

 

D'ici la fin du premier semestre 2013, le conseil du STIF livrera le calendrier et la méthode de sortie définitive du diesel pour le parc de bus Francilien. Les éluEs écologistes veilleront évidemment à ce que ce soit au plus vite.

 

 

EELV

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 09:17

 

flyer navigo WE-700-300x185

 

Un premier pas vers le PASS NAVIGO à tarif unique pour toute l’Île-de-France.


Depuis le 1er septembre, le week-end et les jours fériés avec votre PASS NAVIGO voyagez en illimité !

 

Pour les écologistes favoriser les transports en commun, c’est lutter contre le réchauffement climatique.

Préférer les transports en commun à la voiture,
c’est bon pour nos finances et c’est bon pour la planète !

 

Dès aujourd’hui, le week-end et les jours fériés, les 2,8 millions détenteurs du Pass Navigo pourront se déplacer partout en Île-de-France quel que soit leur forfait.

 

Avec votre Pass Navigo en Île-de-France, le week-end et les jours fériés, voyagez en illimité !

Une Région, un Pass, une zone !

 

 

 

 EELV - IDF

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 16:27

Le décret approuvant le schéma d'ensemble du réseau de transports publics du Grand Paris a été publié vendredi 26 août 2011 au Journal officiel. Il lance donc officiellement le projet du "Grand Paris express" qui reliera de grandes agglomérations d'Ile-de-France.

Le projet du Grand Paris Express, voit officiellement le jour, ce vendredi dans le Journal Officiel. Le métro automatique qui sera doté d'environ 200 km de voies nouvelles et 72 gares. L'idée du "Grand Paris" a été évoquée pour la première fois dans un discours de Nicolas Sarkozy le 29 avril 2009. L'avant-projet avait été préparé par Christian Blanc, alors secrétaire d'État à la Région capitale et ancien président de la RATP de 1989 à 1992.

 

A présent qu'elles sont officiellement reconnues, ces lignes de métro relieront dès 2025, la ville d'Orly et son aéroport à la ligne 14 du métro parisien, passant par Villejuif. L'aéroport d'Orly sera également relié à l'Ouest à l'Université de St Quentin en Yvelines et passera par le nord ouest à Nanterre. La Défense sera reliée, quant à elle, à l'aéroport Charles de Gaulle en passant non loin de celui du Bourget.

 

Enfin, un dernier parcours de ce qui s'appellera le "super-métro" terminera la boucle, partant du Bourget, traversera les gares de Sevran-Beaudottes, Chelles, Champigny Centre, Créteil et continuera jusque Villejuif. D'autres réseaux complémentaires viendront structurer l'intérieur de cette boucle, reliant directement le Stade de France et Champigny-sur-Marne en passant par Rosny-sous-Bois.

 

 

Maurice Leroy, ministre de la ville depuis 2010, chargé du Grand Paris, a "salué" la publication du décret qui "marque une étape essentielle pour le lancement des travaux du Grand Paris Express, par la Société du Grand Paris (SGP) en association avec le Syndicat de transports d'Ile-de-France (Stif)", selon un communiqué. Il se félicite de l'avancement du Grand Paris "dans son ensemble, à la fois sur la question des transports et du développement équilibré des territoires".

 

La mise en service du premier tronçon sera opérationnelle dès 2018, informe la SGP. D'ici à 2025, les collectivités locales et la région Ile-de-France auront investi 20,5 milliards d'euros.


Au total, 17 contrats de développement territorial (CDT) participent officiellement au projet, selon la préfecture de région.

 

 Cliquer sur la carte pour l'agrandir

 

 

 

La tribune.fr

 

 

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 08:51

Après plusieurs mois de mobilisation pour l’obtention de stations du « Grand Paris Express »,  nous pouvons annoncer qu’une première étape est franchie. La ville d’Aubervilliers a été très impliquée lors du débat public, le Conseil Municipal Extraordinaire du 16 novembre 2010 spécifique aux questions de transports qui a précédé l’initiative du Conseil Général 93 quant au tracé, l’organisation d’une réunion territoriale de la Commission Particulière du Débat Public (CPDP)  le 18 janvier dernier, la rédaction d’un cahier d’acteurs et la mobilisation de sa population et la pétition diffusée aux Albertivillarien(ne)s et transmise à la Société du Grand Paris.

 

 L’Etat, par l’intermédiaire de sa Société du Grand Paris (SGP), et la région Ile-de-France vont valider aujourd’hui le tracé définitif du Grand Paris Express, le futur supermétro automatique qui doit être achevé en 2025.

Le tracé proposé instaure deux gares sur notre ville, Mairie d’Aubervilliers et Fort d’Aubervilliers qui permettront de favoriser les déplacements de l’Est et l’Ouest de la ville aujourd’hui difficile d’accès.

 

La ville d’Aubervilliers fait  désormais partie intégrante du « Grand Paris Express ».

 

Jacques Salvator,

 Maire d’Aubervilliers

 

 

 

Le groupe Europe Ecologie Les Verts se félicite de cette première victoire. Nous invitons à consulter le cahier d'acteurs de la ville d'Aubervilliers sur   http://www.debatpublic-arcexpress.org/documents/cahiers-acteurs-commun-grand-paris.html

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 10:00

Première séance du mercredi 25 novembre 2009 - extrait du compte-rendu officiel :

M. le président. La parole est à M. Yves Cochet.

M. Yves Cochet. Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, mon propos sur le Grand Paris rejoindra partiellement les interventions de certains des orateurs qui m’ont précédé...

M. Yanick Paternotte. Il n’y en a eu que deux !

M. Yves Cochet. ...aujourd’hui ou hier, monsieur Paternotte. À cet égard, j’aimerais revenir sur votre assertion selon laquelle il s’agirait d’« imaginer la région capitale de demain ». Je me demande dans quel monde nous vivons vous et moi. Ce qui s’est passé depuis septembre 2008 a-t-il vraiment été pris en compte dans ce projet de loi ? On a l’impression qu’il n’en est rien. Le Premier ministre n’a-t-il pas l’année dernière construit son budget sur l’hypothèse d’un taux de croissance de 1 % pour 2009 alors que la crise financière commençait ? En réalité, il a été à de moins 1,5 %. Autrement dit, les anticipations du Gouvernement sur l’état de l’économie française ont différé de 3,5 points du taux effectivement constaté.

M. Jacques Alain Bénisti, rapporteur pour avis. Comme dans tous les autres pays européens !

M. Yves Cochet. À vous entendre, puisque tout le monde se trompe, il n’y aurait pas de raison que nous-mêmes nous ne nous trompions pas... L’argument me paraît faible du point de vue de la raison ! Je crois plutôt que l’on a fait preuve de beaucoup d’aveuglement.

Cette année, le budget a été bâti sur l’hypothèse d’une croissance de 0, 75 %, le Premier ministre a même évoqué le chiffre de 1, 5 %. Des raisons, peu discutées ici, me laissent à penser qu’elle n’atteindra même pas 0,75 %.

Que penser dès lors du projet de Grand Paris, voire de ce très grand Paris imaginé par Nicolas Sarkozy jusqu’au Havre ? M. Pompidou a eu son centre, M. Mitterrand sa pyramide ; M. Sarkozy veut avoir son Grand Paris et vous-même, monsieur le secrétaire d’État, voulez avoir votre métro ? Je suis presque convaincu que de tels projets ne pourront se réaliser pour des raisons qui semblent échapper à ce projet de loi.

Permettez-moi ici de faire référence à un rapport élaboré par la Société générale pour ses clients, auquel Le Figaro du 20 novembre dernier a consacré un article.

M. Jean-Christophe Lagarde. Grande experte en prévisions, comme chacun sait !

M. Yves Cochet. Mais vous savez bien que tout le monde peut se tromper. Je le cite : « Les récents plans de sauvetage mis en place par les gouvernements mondiaux ont simplement transféré les passifs du secteur privé au secteur public, créant une nouvelle série de problèmes ». En outre, le rapport évoque, entre autres scénarios, une nouvelle chute des marchés, une inflation galopante ainsi qu’une forte chute du dollar. Il conclut même en évoquant un « éventuel effondrement économique général ».

Compte tenu de ces perspectives, certes hypothétiques, et de la faible probabilité d’une reprise de l’emploi, je me demande comment l’on peut encore concevoir un projet de loi relatif au Grand Paris en prévoyant d’y consacrer plusieurs dizaines de milliards, alors qu’il ne s’agit que du début d’un commencement. Pour le seul « tube », on prévoit 21 milliards d’euros. Comment croire qu’un tel projet pourra se réaliser ? Il faudra du temps et en 2020, le monde aura changé en profondeur : votre métro ne pourra jamais exister !

M. Jean-Christophe Lagarde. Avec de tels raisonnements, jamais le métro parisien n’aurait été créé !

M. Yves Cochet. Nous avons simplement une vision de l’avenir, y compris pour la région capitale, totalement différente de la vôtre, imprégnée de religion croissantiste,...

M. Jean-Frédéric Poisson. Nous y voilà !

M. Yves Cochet. ...avec priorité au bétonnage et à la création de nouvelles infrastructures, au motif que la région capitale n’en compterait pas assez !

Ce projet de loi est paradoxal. Il se caractérise tout à la fois par son étroitesse - un simple métro, fût-il extrêmement coûteux - et sa démesure. Il passe à côté de son sujet pour proposer des solutions tantôt insuffisantes, tantôt titanesques : vous voulez construire une rocade au tracé inadapté et un centre de recherches sur le plateau de Saclay qui déséquilibrerait à la fois le territoire de l’ensemble du pays et les pôles de recherche franciliens.

Il s’agit d’un mauvais texte, parsemé d’erreurs de jugement, d’analyse et de diagnostic. En somme, c’est un texte aveugle à toute vision lucide de l’avenir.

Son titre même est mensonger. Censé être consacré au Grand Paris, il ne concerne en fait que le droit de l’urbanisme et un peu celui des transports. Cela n’a rien à voir avec la vision du Grand Paris qu’ont proposée dans leurs projets la dizaine de cabinets d’architectes sélectionnés, il y a quelques mois.

M. Yanick Paternotte. Chaque chose en son temps !

M. Yves Cochet. Du travail de ces dix équipes, je ne vois nulle trace dans votre projet de loi. Je citerai l’une d’elle, formée du duo franco-allemand Geipel et Andi : « La perspective n’est pas un plus grand Paris, toujours plus grand, mais un Paris autre, qui au lieu de se définir par ce qu’il n’est pas - banlieue, espace vert, cité-dortoir, zone d’activités ou centre de loisirs - se déterminerait par ce qu’il est aussi : une ville qui entreprend les pas d’une nouvelle métamorphose dans l’ère post-Kyoto et qui repense les séparations entre nature et culture, entre intérieur et extérieur, entre polycentralité et densification. Nous pensons que Paris peut être le laboratoire d’une autre métropole : la métropole douce ».

Monsieur le secrétaire d’État, à l’évidence, vous ne proposez pas une métropole douce, mais un territoire urbain désincarné, détaché de son environnement et du bien-être de ses habitants. Je ne crois pas que l’on puisse créer une métropole à travers un réseau de transports. Vous avez répondu hier qu’il s’agissait d’un premier pas et que d’autres projets seraient consacrés à l’ensemble des aspects du Grand Paris.

Mais qu’en est-il aujourd’hui du logement, de la préservation de l’environnement, du maintien d’une agriculture de proximité, de la qualité de la vie, de l’accès à la culture et de la lutte contre la ségrégation urbaine ou de la mixité sociale ? Rien. Alors que 10 % de la population d’Île-de-France vit en dessous du seuil de pauvreté, aucune solution n’est formulée dans votre projet de loi pour remédier à cette situation.

Vous proposez un « grand huit » qui relie les quartiers d’affaires aux aéroports : en réalité, il ne sera utilisé que par quelques femmes ou hommes d’affaires. On peut même se demander s’il ne sera pas constamment à moitié vide.

Votre projet inclut bien sûr les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly. Apparemment, vous croyez dur comme fer au développement futur d’un transport aérien en progression constante de plusieurs points chaque année. Il fut même un temps question d’un troisième aéroport - vous devez vous en souvenir, vous qui vous êtes occupé des affaires aériennes - que l’on ne savait pas vraiment où implanter : en Île-de-France ou un peu plus loin vers Compiègne ou Chartres, voire en Picardie. Et je ne parle pas de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes que notre ami Jean-Marc Ayrault défend, hélas ! contre toute raison.

M. Jean-Christophe Lagarde. Ah !

M. Yves Cochet. Croire en la nécessité de construire davantage d’aéroports en France dans une perspective de cinquante à quatre-vingts ans, c’est supposer que le trafic aérien va continuer de croître dans les années 2025 à 2050. C’est être totalement aveugle à la réalité des contraintes géologiques qui pèsent sur le transport aérien, du fait de la moindre accessibilité aux énergies. Le kérosène sera devenu si coûteux que les clients de la classe économique déserteront les aéroports. Vous commettez une très grave erreur que nous paierons très cher. C’est un éléphant blanc, à l’instar du canal Rhin-Rhône à grand gabarit.

On ne saurait penser une métropole post-Kyoto sans remettre en cause les vieux schémas selon lesquels big is beautiful. La concentration d’activités tertiaires sur un territoire limité ne peut avoir des résultats positifs. Le 26 juin 2009, l’EPAD, rendu célèbre par une certaine affaire familiale, a informé ses administrateurs que son plan financier 2009-2016 allait connaître un déficit de plus de 150 millions d’euros. La « Tour sans fin » de Jean Nouvel, qui n’a jamais eu de début, est obsolète : le modèle des tours de 300 mètres, exclusivement fondé sur la spéculation, est devenu impossible à financer. La seule durée des chantiers compromet leur rentabilité, à tel point que l’on en vient à envisager des ouvertures par blocs afin de permettre des rentrées financières plus rapides... Un exemple de plus de l’inanité à s’obstiner à concentrer certaines activités dans des zones bien arrêtées au lieu de favoriser la mixité. Or vous voulez à nouveau faire du zonage à grande échelle.

Bien sûr, je me réjouis que la commission nationale du débat public ait été réintroduite à la faveur des débats en commission. J’espère que cet acquis ne sera pas remis en cause au cours de nos débats dans l’hémicycle. Comme l’ont déjà dit certains orateurs, la participation du public et des élus est essentielle, compte tenu des projets démiurgiques que l’on envisage sur leurs territoires.

Je déplore l’absence de clairvoyance quant aux parties prenantes du secteur des transports. La section CGT de la RATP a dit refuser un « dépeçage en règle » de l’entreprise publique de transport après l’adoption d’un amendement au projet de loi sur le Grand Paris prévoyant une séparation juridique entre gestion de l’infrastructure et exploitation.

Votre texte est également amnésique, car il existe un outil beaucoup plus porteur et convaincant pour aménager la région, même s’il n’est pas parfait : je veux parler du schéma directeur de la région Île-de-France, adopté il y a quatre ans. Alors qu’il aurait pu, à tout le moins, servir de base, votre projet le met totalement de côté. Ce document est actuellement bloqué au Conseil d’État. Vous préférez préparer les élections régionales avec un projet qui n’a pas lieu d’être.

Notre temps de parole étant limité, je vais me concentrer sur les grandes lignes.

Ce projet n’a rien d’écologique. Il repose sur une vision productiviste et aveugle de l’avenir. Il est également inéquitable car il renforce les déséquilibres entre les sous-régions de la région Île-de-France. Qui plus est, il est imprécis et complexifie davantage le système.

En conclusion, votre projet se réduit à une vision d’infrastructures et non pas d’aménagement global ou d’avenir. Il sera, hélas ! sans doute voté par notre assemblée, mais je prends le pari avec vous qu’il ne sera pas réalisé...

M. Jacques Alain Bénisti, rapporteur pour avis. C’est le pari du non-Paris !

M. Yves Cochet. ...parce que l’histoire réelle de la décennie qui arrive le rendra impossible.

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