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  • : Les Verts d' Aubervilliers
  • : Le Blog de Jean-François Monino, élu Maire Adjoint d'Aubervilliers, est là pour vous informer de son action dans les domaines aussi variés que l:'environnement, les transports, la sécurité, la prévention, la gestion des déchets et les relations internationnales
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  • Jean-François Monino
  • Maire adjoint à la Ville d'Aubervilliers aux travaux,à la Voirie.
Vice Président à Plaine Commune
Président de l'association Aubervilliers Environnement - Aubervilliers Ecologie.
  • Maire adjoint à la Ville d'Aubervilliers aux travaux,à la Voirie. Vice Président à Plaine Commune Président de l'association Aubervilliers Environnement - Aubervilliers Ecologie.

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 10:37
23.11.10 | 16:38 | LE MONDE pour Le Monde.fr Sylvia Zappi Les uns rient, les autres pas. C'est peu dire que l'annonce, voici une semaine, par le Parti socialiste des propositions qu'il faisait à ses partenaires a été diversement appréciée. Le projet d'accord que François Lamy, conseiller politique de Martine Aubry, jugeait "honnête et crédible" prévoit onze places éligibles pour Europe Ecologie-Les Verts et neuf pour le Parti communiste français. "Rien n'est réglé à gauche", taclait aussitôt un communiqué de la direction du PCF alors que les écologistes appréciaient l'offre comme "plus qu'honorable", selon les termes de Jean-Vincent Placé, secrétaire aux relations extérieures des Verts. Il faut dire que les seconds gagnent leurs places largement sur le dos des premiers. Les écologistes avaient en effet quatre sénateurs sortants. Même s'ils ne cessaient de répéter qu'ils souhaitaient un groupe soit 15 sénateurs , l'offre des socialistes est généreuse. Le bureau exécutif a même adressé vendredi un "satisfecit" à ses négociateurs. Il souhaite néanmoins poursuivre les discussions afin d'obtenir des certitudes sur la solidité des promesses socialistes. "On veut s'assurer que les places proposées sont éligibles, notamment à Paris et dans la Loire", explique Jean-Marc Brulé, le responsable aux élections des Verts. "Ils espèrent aussi obtenir un douzième poste", glisse M. Placé visant les Pyrénées atlantiques, les Yvelines, l'Oise ou le Pas-de-Calais. "LA GAUCHE GAGNE QUAND ELLE EST SUR SES TROIS PIEDS" Cette dernière exigence fait hurler les communistes qui ne digèrent pas le nombre de postes "gelés" en leur faveur pas le PS. "Le PS nous dit tout va bien. Non, tout ne va pas bien ! L'accord proposé, c'est plus de sénateurs pour le PS, les écolos et même le PRG et moins pour le groupe communiste, républicain et Parti de gauche", souligne Francis Parny, responsable communiste aux relations extérieures. Le groupe animé par les communistes compte actuellement 24 sénateurs, dont 19 sont renouvelables. Les désaccords concernent la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, le Nord, le Pas-de-Calais... autant de départements où le PCF a une implantation traditionnelle forte. Ils estiment par ailleurs que d'autres sièges gagnables sur la droite pourraient revenir au Front de gauche l'alliance qu'ils ont passée avec le Parti de gauche et la Gauche unitaire comme les Yvelines, l'Oise, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Orientales. "La gauche gagne quand elle est sur ses trois pieds. Il faut donc que chaque partenaire soit respecté : quand il y a gain sur la droite, ce gain doit être partagé à gauche", insiste M. Parny. Les communistes sont d'autant plus amers qu'un autre accord s'est dessiné dans leur dos à propos des cantonales en mars 2011 : les socialistes et les écologistes se sont entendus sur des candidats d'union en Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne contre les conseillers généraux communistes sortants. "UN SATELLITE À RABAISSER" Le mécontentement est tout aussi palpable au Parti de gauche qui voit les deux sièges qu'il détenait (Essonne et Loire-Atlantique) offerts à Europe Ecologie-Les Verts. "Le PS joue comme s'il considérait le Front de gauche tel un satellite à rabaisser", tempête Eric Coquerel, secrétaire national du parti de Jean-Luc Mélenchon. Et de prévenir : "Chaque sénateur a besoin des voix des grands électeurs de tous ses partenaires." En clair, si l'accord ne sied pas à ses amis, il pourrait manquer des voix à certains élus socialistes. L'enjeu est de taille : la gauche espère que le Sénat bascule à gauche en septembre 2011. Il reste encore dix jours pour qu'un accord soit ratifié par les différents partis. Mardi 23 novembre, deux délégations du PS et du PG ont mis cartes sur table. Ils doivent se revoir très vite. Quant au PCF, il a écrit à Martine Aubry pour lui demander une rencontre.
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