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  • : Les Verts d' Aubervilliers
  • : Le Blog de Jean-François Monino, élu Maire Adjoint d'Aubervilliers, est là pour vous informer de son action dans les domaines aussi variés que l:'environnement, les transports, la sécurité, la prévention, la gestion des déchets et les relations internationnales
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  • Jean-François Monino
  • Maire adjoint à la Ville d'Aubervilliers aux travaux,à la Voirie.
Vice Président à Plaine Commune
Président de l'association Aubervilliers Environnement - Aubervilliers Ecologie.
  • Maire adjoint à la Ville d'Aubervilliers aux travaux,à la Voirie. Vice Président à Plaine Commune Président de l'association Aubervilliers Environnement - Aubervilliers Ecologie.

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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 18:00
Le maire de Vauréal quitte le PS pour rejoindre les Verts

Après le ralliement du maire de Menucourt et celui de Didier Peyrat, conseiller municipal de Pontoise, les Verts enregistrent une nouvelle adhésion : celle du maire de Vauréal, Bernard Morin. Pour le vice-président de l’agglomération de Cergy-Pontoise en charge du développement durable, c’est l’aboutissement d’une réflexion « entamée il y a longtemps » mais qui a pris une nouvelle tournure après l’élection européenne de juin dernier.

 Et un transfuge de plus du Parti Socialiste aux Verts dans l’agglomération de Cergy-Pontoise. Après Eric Proffit-Brulfert et Didier Peyrat, c’est au tour de Bernard Morin de changer de couleur politique. Un changement, pas un bouleversement, les deux partis étant « très proches ». Le maire de Vauréal, qui devrait annoncer la nouvelle très prochainement à ses administrés, aurait-il céder à un effet de mode ? Il assure que non.

« Dans ma réflexion, cette adhésion est plus ancienne. C’est même une très longue histoire, explique-t-il. J’ai adhéré au PS à l’époque de Mitterrand mais j’avais déjà été touché par la cause écologique défendue pour la première fois à l’élection présidentielle de 1974. Je voulais faire avancer les idées écologistes dans un grand parti. J’ai d’ailleurs occupé des fonctions dans ce sens au sein du PS. Je pensais alors que ce grand parti pouvait réunir toutes les causes, dont celles écologiques. Et à l’époque j’avais également ma carte à Génération Ecologie »

Une décision prise lors de l’élection européenne

C’est à l’issue de la dernière élection européenne que Bernard Morin s’est décidé. Non pas par le score important réalisé par Europe Ecologie mais bien « par conviction » assure-t-il. « En appuyant sur le bouton pour voter pour la liste socialiste, mon cœur penchait pour Europe Ecologie. Au final, j’ai voté pour le PS par obligation. En sortant de l’isoloir, je me suis dit que ce n’était plus possible ainsi » dit-il. 
Sur les éventuelles répercussions de ce changement au niveau local, Bernard Morin se veut confiant. « Vous savez, lors des dernières élections municipales j’ai conduit une liste qui allait du Parti Communiste au MoDem. Je n’ai pas pour habitude de demander l’appartenance politique de ceux avec qui je travaille » explique-t-il.

Pas d’opportunisme politique

Quand on lui demande si cette adhésion n’est pas de l’opportunisme politique à l’approche de l’élection régionale, l’édile de Vauréal répond sereinement. « J’ai 62 ans, ma carrière politique est plus derrière moi que devant moi. Même si on me proposait de figurer sur la liste verte pour l’élection en Ile-de-France je refuserais. »

Le patron des Verts du Val d’Oise, François Delcombre le confirme. « La liste du Val d’Oise pour l’élection régionale est en cours d’achèvement. Il est improbable qu’un des trois nouveaux (Eric Proffit-Brulfert, Didier Peyrat et Bernard Morin, NDLR) soit dessus. »

Ce nouveau ralliement à la cause écologique serait-il la conséquence d’un effritement du Parti Socialiste ? Bernard Morin n’y croit pas bien qu’il avoue que « beaucoup de personnes au PS sont troublées par ce qu’il se passe dans les hautes sphères du parti. » François Delcombre, lui, y voit un « mouvement naturel ». « Il y a déjà d’anciens socialistes chez les Verts » poursuit-il. Plus localement, au niveau de l’agglomération de Cergy-Pontoise, le chef de file des Verts du Val d’Oise estime que l’apport de Bernard Morin peut « changer l’équilibre politique de la ville nouvelle. » Une position que ne partage pas le maire de Vauréal qui rappelle que la majorité des décisions prises au sein du conseil communautaire sont votées à l’unanimité.
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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 15:07
 Il fait de la politique debout. Et pour lui ça veut dire beaucoup. Le pédagogue Philippe Meirieu, tout juste désigné tête de liste Europe Ecologie en Rhône-Alpes, trempait hier un premier orteil dans le bain politique lors d'une conférence de presse de lancement de campagne. Il prévient d'emblée, pour prévenir les éventuelles maladresses qui pourraient lui être notifiées : "Je débute, je suis tout jeune" (en politique parce que dans la vraie vie, il a 60 ans). Jurisprudence Cohn-Bendit, il a tombé la cravate et enfilé un pull. Il dit :  "j'ai rejoint Europe Ecologie pour faire de la politique autrement". Il parle debout (donc), met beaucoup de geste sur le verbe. A côté de lui, quatre élus Verts parlent assis derrière une table…

 

On ne sait plus trop si c'est Philippe Meirieu qui est venu aux Verts pour faire de la "politique autrement". Ou, à l'inverse, les Verts qui cherchaient un candidat capable d'incarner cette part stratégique du cahier des charges. Part dont le pédagogue s'empare avec un naturel enthousiasme. Et sur laquelle il s'attarde volontiers. Il dit : "Je désespérais de la politique. Et puis, ce qui s'est passé aux Européennes avec Europe Ecologie m'a convaincu qu'il était possible de reconfigurer le champ politique. Cela correspond à ce à quoi j'ai aspiré toute ma vie". Il dit encore à propos d'Europe Ecologie que c'est "un mouvement qui ne s'enkyste pas dans la promotion des carrières personnelles", "un visage ouvert de la politique", "une réconciliation possible entre le citoyen et l'élu"… Des qualités qu'il juge défaillantes au PS, dont il a longtemps été proche. Aujourd'hui, il estime qu'il y a "urgence écologique" et que l'écologie "ne doit plus être en marge de la politique mais au coeur".

A ses côtés, l'élu régional Etienne Tête traduit en langage plus "politicien". Il explique pourquoi Europe Ecologie ne souhaite pas faire campagne avec les socialistes. "Etre avec eux, c'est être derrière eux, ce n'est pas notre conception du rassemblement". Les écologistes entendent par ailleurs présenter un programme sensiblement différent de celui des socialistes. Programme qui compte, dans l'expression désormais commune de développement durable, donner la priorité au durable sur le développement. Exemple : cesser le financement public des aéroports.

Europe Ecologie espère pouvoir rejouer sur le succès des européennes où, en Rhône-Alpes ils étaient passés devant le PS. Avec l'idée, pour le second tour, d'inverser les rôles et de proposer aux socialistes de se "rassembler"… derrière eux.

Alice Géraud

 

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 16:30

 

Au Forum régional d’Europe Écologie de samedi après-midi, il y avait beaucoup de têtes nouvelles :


Stéphane Gatignon, le maire de Sevran, bien entendu dont nous nous félicitons de la démarche, annonciatrice, souhaitons-le d’autres évolutions et convergences.


Mais aussi :

Pierre Larrouturou, l’économiste, qui vient du PS où il n’a pas pu faire avancer ses idées « dérangeantes » ;

Emmanuelle Cosse qui vient d’Act Up ;

Robert Lion, qui fut directeur de cabinet de Pierre Mauroy et qui vient de Greenpeace ;

Augustin Legrand des enfants de Don Quichotte ;

Hélène Gassin qui vient de Greenpeace.

La liste n’est pas close.

C’est dire l’attractivité des idées du développement durable et la force de la dynamique enclenchée par Europe Ecologie.

C’est dire aussi l’espoir qui peut être porté par ces convergences à l’image de ce qui bouge au niveau des citoyens et que nous voulons faire vivre à Bagnolet.

M’étant engagé sans compter dans le « combat » écolo depuis 25 ans (à Bagnolet, mais aussi en Seine-Saint-Denis et en Ile-de-France, je suis particulièrement heureux et fier de cette situation.

D’autant que j’ai toujours milité pour le rassemblement des écologistes et au-delà : et dernièrement en étant un des premiers signataires de l’appel au rassemblement des écologistes au début de 2008.

Bienvenue à Stéphane Gatignon et aux autres.



Photos du Forum Europe Ecologie du 14 novembre : Stéphane Gatignon, Jean-François Baillon et Tân Tran maires-adjoints de Sevran, Henri Tirard, Vert de Sevran et Alain Amédro, maire-adjoint à Aulnay, conseiller régional et 1er Vert sur la liste régionale de Seine-Saint-Denis

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 16:22


Nous publions le compte-rendu officiel, pris sur le site des Verts, du lancement de la campagne des élections régionales d’Europe Écologie-Les Verts en Île de France. Nous l’illustrons avec une dernière série des photos que nous avons prises, avec d’autres photos (Vous les reconnaitrez, elle sont de meilleure qualité que les nôtres), prises par un professionnel Xavier Cantat).

Il faut continuer pour qu’à l’occasion de ces élections régionales, soit confirmée et amplifiée la volonté des Franciliens de s’engager vraiment dans le développement durable.

Pierre Mathon

Compte-rendu :

« Le rendez-vous était attendu et le plaisir n'en a été que plus grand.

Quatre mois après son excellent résultat aux élections européennes, Europe Ecologie a retrouvé samedi 14 novembre l'ambiance des grands jours de campagne. A Issy-les-Moulineaux, près de 700 personnes ont assisté au premier Forum Régional Europe Écologie Ile de France. Un moment important sur la longue route qui nous mènera jusqu'au scrutin régional de mars prochain.

Animé par Pascal Durand, porte-parole national du rassemblement des écologistes, ce forum a été ouvert par Jean-Vincent Placé, directeur de campagne d'Europe Ecologie Ile-de-France, actuel président du groupe Vert au Conseil régional, a été clair : pour la première fois, une candidate écologiste, peut légitiment ambitionner de diriger la région francilienne.

La transition était donc tout trouvée avec Dany Cohn-Bendit. Ne pouvant être présent en raison d'une récente opération, il a souligné dans un message vidéo, le beau challenge qui s'ouvrait pour Cécile Duflot, tête de liste d'Europe Ecologie Ile-de-France, ajoutant qu'il lui souhaitait bonne chance et qu'elle pourrait compter sur lui. Dany a ensuite rappelé que le Rassemblement des écologistes avait démontré depuis l'aventure des européennes, sa capacité à être un pôle d'attraction pour des personnalités venues de multiples horizons, politiques, associatives, syndicales...

Des propos qui ont trouvé un écho grandeur nature avec les trois tables rondes qui se sont succédées au cours de l'après-midi. Consacrées à l'urgence climatique et au rendez-vous de Copenhague, à l'aménagement de la Région Ile-de-France et l'urgence sociale, elles ont dessiné les premiers contours d'un collectif en train de naitre.

De Hélène Gassin, (ancienne responsable de la campagne Energie de Greenpeace) à Pierre Larrouturou en passant par Emmanuelle Cosse (ancienne présidente d’Act up), Stéphane Gatignon (Maire de Sevran) et Robert Lion (ancien président de Greenpeace), toutes et tous ont décidé de rejoindre les listes d'Europe Ecologie Ile-de-France. Tour à tour, ces personnalités ont exprimé, en débattant avec Yves Cochet, Alain Lipietz, Dominique Voynet, Denis Baupin, Mireille Ferri, Jean-Marc Brulé et Francine Bavay, leur envie de porter ce projet de transformation écologique de la région francilienne.

Cette série de débats a été ponctuée par la présence de Karima Delli. Prolongeant les discussions précédentes, notre nouvelle europédeputée francilienne a insisté sur la complémentarité du projet écologique européen et régional. Elle a cité plusieurs batailles qui seront au coeur de ces élections, à commencer par le mal logement.

 

Avant de lancer en conclusion : « vous pouvez compter sur le soutient enthousiaste de tous les députés européens, nous serons à vos côtés pendant cette campagne  ! »

Envie, enthousiasme, énergie : autant d'expressions qui ont rythmé les propos d'Augustin Legrand. Applaudi plusieurs minutes avant son intervention, le président des Enfants de Don Quichotte, a aussi choisi de rejoindre le Rassemblement des écologistes. Un engagement naturel selon lui de part la proximité des luttes qu'il mène sur le terrain et les idées portées par Europe Ecologie.

Des idées que Cécile Duflot a bien entendu détaillées dans son discours de clôture. La tête de liste d'Europe Ecologie Ile-de-France a levé un coin du voile sur le programme à travers trois mots clés : dynamisme, irrévérence et imagination.

« Ensemble, a-t-elle ajouté, nous allons relever un défi : celui de convaincre les Franciliens et les Franciliennes, qu'après le libéralisme, après le socialisme, l'écologie est la nouvelle voie. Pas seulement pour demain. Pas seulement pour les générations futures. Mais pour aujourd'hui : l'écologie c'est maintenant ! ».

Un projet ambitieux avec des orientations fortes à commencer par la réduction des inégalités et une meilleure répartition des richesses entre les départements.

Avec un objectif : « remettre la proximité au cœur de notre territoire. Imaginons une région village. Une région permettant à tous de travailler et de vivre dans son bassin de vie. Une région à portée de main. »

Et Cécile Duflot de conclure :

« Maintenant, nous n'avons plus qu'une obligation : c'est de gagner, le 14 Mars, mais surtout le 21 ! » »


Pour en savoir plus : http://ile-de-france.regions-europe-ecologie.fr/5-la-campagne/33-pres-de-700-personnes-au-premier-forum-europe-ecologie-ile-de-france-tout-l-apres-midi-comme-si-vous-y-etiez/7529e6e483/

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